Suivi global du mouvement et prochaines mises à jour.
Suivi de la journée :
3 h : un incendie se déclenche dans la cave et pousse les occupant.e.s à quitter l’Ecole de la grève.
Précision sur l’évacuation du collège Truffaut
00h :
Photos de personnes blessées par la police lors de la charge à Bellecour :
Bilan non exhaustif de 2 medics :
2 personnes blessées au bras par LBD (hématome + dermabrasion), et une à la jambe (traitée par mon collègue) par une grenade de désencerclement 1 autre personne (militant CGT) blessée à la tête (plaie ouverte du cuir chevelu) par un coup de mattraque (juste constaté je ne l’ai pas pris en charge, d’autres s’en sont occupé)
22h53 : La pression policière semble être retombée un peu à l’Ecole de la Grève.
22h20 : « Depuis l’École de la Grève, appel à la tenue d’une AG interpro demain mercredi 18/05, à 16h. Au collège Truffaut (4 place Morel, 1e arrondissement), lieu occupé, s’il l’est encore. Ou sinon place Guichard dans le 3e arrondissement. »
20h59 : La police est en train de se regrouper à l’intérieur du lycée Flesselle qui jouxte l’Ecole de la Grève. Peut-être la menace d’une expulsion.
19h50 : l’AG réunie dans l’Ecole de la Grève a décidé un rassemblement à midi devant le TGI rue Servient contre l’impunité policière, à l’occasion de la manif des flics devant la préfecture et un peu partout en France (qui tombe le jour anniversaire de l’enterrement judiciaire de Zyed et Bouna).
19h40 : on apprend que l’adjoint à la sécurité M. Sécheresse est présent devant le bâtiment.
19h : l’AG débute dans l’école de la grève.
18 h : l’École de la grève, le bâtiment occupé, ouvre ses portes. Faites passer l’info !
17h45 : témoignage dans les compléments d’infos ci-dessous d’un gros coup de pression des flics aujourd’hui à Lyon. Extrait :
Des flics continuent de fendre la foule pour venir en renfort, comme je me retrouve par hasard sur leur passage on me pousse dans le dos avec un bouclier, je tombe, les flics me traînent derrière leurs lignes, j’essaye vaguement de me redresser mais l’un d’eux s’occupe de moi. Il gueule « couche-toi ! » mais comme je ne suis pas assez rapide pour comprendre (tout était très confus et bruyant) il m’écrase la tête contre le sol avec sa botte dégueu, tout en me braquant avec son flashball, tout en aboyant « tu bouges t’es mort ». J’ai décidé de pas bouger.
17h20 : premier communiqué des occupant·es du collège désaffecté Truffaut, rebaptisé École de la grève.
L’École de la Grève est un lieu à l’adresse de toutes les forces politiques actuellement en lutte, un appel à ce qu’elles puissent composer entre elles, au-delà des secteurs et des catégories. Un lieu depuis lequel la grève prend vie : partager des repas, organiser le soutien aux piquets, s’engager collectivement dans des manifestations, partager des films et des lectures, envisager la perspective d’un blocage de l’économie.
16h50 : une bonne partie des flics s’est barrée de devant Truffaut (il en reste une vingtaine cachée rue du Bon Pasteur). Une AG est prévue dans à 18 h, venez !
16h30 : 150 personnes occupent le collège désaffecté Truffaut sur les pentes de la Croix-Rousse. Trois cars de CRS et la Bac viennent d’arriver. Besoin de soutien !
15h50 : au moins 3 blessé·es dont 2 à l’hôpital : crâne ouvert et brûlures pour l’un·e et grenade de désencerclement dans le pied pour l’autre, lors de l’intervention policière gratuite en fin de manif. Côté interpellations, c’est encore flou : au moins 3 signalées, peut-être davantage.
14h05 : tentative d’interpellation par les voltigeurs qui ont chargé un jeune qui quittait la place alors qu’une AG se déroulait. L’intervention de la foule a réussi à empêcher l’arrestation.
13h55 : retour au calme mais une arrestation particulièrement violente signalée et une personne au moins touchée par un tir de flashball (LBD40).
13h45 : des flics à moto, les fameux voltigeurs, sont signalés sur la place. Deux motos, les mêmes a priori qu’à Vaulx la fois d’avant, mêmes modèles, une bleue et une blanche.
13h40 : la police traverse en courant la foule assemblée place Bellecour et en distribuant au passage quelques coups. Les flic gazent et matraquent les personnes qui attendaient près du camion de l’Union local CGT.
13h30 : la CGT annonce 7 000 personnes et en effet y’a du monde.
13h20 : arrivée place Bellecour. Des barrières installées pour protéger des tribunes installées au milieu de la place virent par terre. Toutes les sorties sont barrées par les CRS.
12h50 : accès à la place Louis Pradel et de la Comédie bloqués par des flics casqués, sur les places et dans les rues autour. Tentatives de partir en manif sauvage dans les petites rues mais vite bloquées.
12h45 : cortège bon enfant, malgré un petit moment de tension au passage à proximité d’un canon à eau. La banderole unitaire du cortège syndical :
12h40 : à part une petite banderole, la tête de cortège est assez bordélique. Des syndicalistes se mettent face à la police aux intersections. Arrivée sur Hôtel de Ville.
12h30 : l’hélico se pointe. Deux canons à eau.
12h15 : le cortège est escorté par un canon à eau. Arrivée sur les quais du Rhône en face du tunnel de la Croix-Rousse.
11h45 : l’ambiance est là, le dispositif répressif également. Canon à eau visible et présence policière dans les rues adjacentes.
11h40 : la manif s’élance au départ des Brotteaux, 3 à 4 000 personnes présentes a priori. Les lycéen·nes ont pris la tête de la manif.
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