Le conseil municipal a validé en début de semaine une demande de subvention exceptionnelle au « Fonds interministériel de prévention de la délinquance » [1] de 500 000e, complété par un financement de 400 000e de la commune. Au total c’est un peu moins d’1 million d’euros qui vont être investis pour déployer un peu plus de 200 caméras sur 40 nouvelles zones.
Pour rappel, Villeurbanne n’avait aucun réseau de caméras de surveillance jusqu’en 2013 ; c’est le maire PS, Jean-Paul Bret, qui avait fait installer les premières caméras. Plus récemment, en 2022, le nouveau maire (toujours PS) a signé un partenariat avec l’Etat pour permettre le contrôle direct des caméras depuis le Centre d’information et de commandement (CIC) de Marius Berliet : tourner les caméras, zoomer, ou suivre le déplacement de personnes. Avant la police nationale contactait le poste de vidéo-surveillance de Villeurbanne, et leur demandait de manipuler les caméras. Puis, les informations étaient envoyées aux équipes sur le terrain.
C’est la seule ville de la région, avec Décines-Charpieu, qui permet une telle synergie entre réseau de surveillance municipal et la police nationale.
Pour rappel, à Villeurbanne les images sont conservées vingt jours (hors réquisition judiciaire) [2] et à Lyon trente jours [3] soit la durée légale maximale.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info