Les jours qui suivent, tout un arsenal policier est déployé dans le quartier : CRS, BAC, CDI, brigade canine tandis que les lignes de bus sont suspendus jusqu’au 11 novembre. Alexandre Vincendet, le maire de la ville, menace les familles des condamnés de suspendre les aides municipales (accès au permis de conduire, aux épiceries solidaires) en cas de refus d’accompagnement des mineurs condamnés et annonce vouloir faire pression sur les bailleurs pour demander l’expulsion des familles.
Nous dénonçons cette surenchère sécuritaire et répressive ! Sous prétexte de vouloir protéger les habitant-es, le maire cherche à construire une division entre les « bons » et les « mauvais » citoyens, ce qui lui permet de déployer son agenda réactionnaire : toujours plus de présence policière et de caméras.
« Les familles doivent assumer leurs responsabilités » affirme clairement le maire, mais qui assume l’isolement, la précarité, les discriminations racistes et toutes les formes de « répression à bas bruit » dans les quartiers populaires ?
Ces propos et manières d’agir sont rendus possible voire encouragées par un Etat et un gouvernement qui déploient l’ensemble de son arsenal répressif contre les quartiers populaires, comme à la suite du meurtre de Nahel en 2023.
Contre ce discours incendiaire, nous dénonçons cette instrumentalisation qui sert un agenda réactionnaire !
La Caisse de Solidarité se tient aux côtés de celles et ceux qui subissent la répression, qui font face à la police et à la justice !
Nous demandons la relaxe de tous les interpellés, l’abandon des menaces de châtiments collectifs et l’arrêt de la surenchère sécuritaire !
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