A l’aube de l’indépendance, des milliers de Camerounais ont été massacrés sous les auspices de la « maffia françafric » de De Gaulle et Foccart, ches les Bamilikés, mais aussi dans d’autres régions du Cameroun.

Dans cette rubrique, on trouvera notamment les articles de l’éphéméride ou Almanach de Myrelingue dont voici la présentation.
A l’aube de l’indépendance, des milliers de Camerounais ont été massacrés sous les auspices de la « maffia françafric » de De Gaulle et Foccart, ches les Bamilikés, mais aussi dans d’autres régions du Cameroun.
Les massacres racistes de tirailleurs sénégalais, qui ont été provoqués et réalisés par l’armée française lors de la Seconde Guerre mondiale, sont trop souvent occultés de l’histoire « officielle ». À l’entrée Nord de Lyon et dans les monts d’Or, les 19 et 20 juin 1940, appelés délibérément là où le combat était perdu d’avance, 1333 « tirailleurs sénégalais » ont été férocement tués par les Allemands. À Thiaroye, près de Dakar, c’est carrément l’armée française qui les a abattus dans la nuit du 1er au 2 décembre 1944.
En 1994, l’État français supervisait et participait au génocide d’un million de Tutsis. En une centaine de jours, l’État français et les autorités extrémistes rwandaises de l’époque accomplirent l’extermination d’une partie de la population rwandaise désignée comme ennemi intérieur.
Le 22 mai 1994, le président du gouvernement intérimaire qui assure l’exécution du génocide, Sindikubwabo, adresse à François Mitterrand une lettre.
Le jour même où la France est libérée, elle réaffirme dans le sang sa domination coloniale en Algérie : 45.000 morts à Sétif, Guelma, Kherrata et dans tout le Constantinois. Cet évènement tragique nous touche particulièrement à Lyon, car il y a un grand nombre de personnes originaires de Sétif parmi les habitants de Lyon.
La négation des massacres d’hier font le racisme d’aujourd’hui !
La nuit du 27 février 1933, l’incendie volontaire de la salle des séances du Reichstag réduisait en cendres le siège berlinois du Parlement allemand, dont sa célèbre coupole de verre et d’acier. Le 19 avril 1999, le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder inaugurait avec faste la rénovation d’un Reichstag redevenu siège du gouvernement et des députés. La coupole est bien sûr entièrement reconstruite –en prenant soin de modifier sa forme initiale en tronche de casque à pointe qui avait éclaté sous la chaleur de 1933–, afin que sa transparence soit le symbole de « l’ouverture de la démocratie allemande » post-réunification. Tout en menant sa première offensive militaire directe à l’étranger depuis 1945 (au Kosovo), l’Etat investissait là deux milliards de francs dans un bâtiment à son image, tentant du même coup d’effacer le geste trop lucide accompli 65 ans plus tôt par un jeune révolutionnaire internationaliste.
Olt nous présente en BD la CNT (Confération Nationale du Travail) espagnole d’origine, des luttes à la fuite sous Franco, d’août 1938 au 12 février 1939...
Dans les monts d’Or, à une douzaine de kilomètres du centre de Lyon, se dresse le mont Verdun, à 625 mètres, grosse colline au nom prédestiné pour usage militaire. L’implantation d’un PC (poste de commandement) de la force de frappe française y avait été décidée secrètement par le gouvernement peu de temps auparavant...
Les commémorations du 11 novembre 1918 occultent toujours le souvenir du carnage et préfèrent exalter le martyre des soldats en sacralisant leurs combats. Elles fabriquent le mythe de la guerre nationale, la mémoire des combats est déformée, le culte du soldat est quasi religieux et s’incarne dans les monuments aux morts et les cérémonies. La République, et avec elle le pouvoir en place (quelle que soit son étiquette politique), profite de ces moments pour s’autocélébrer, sans se soucier de véracité historique.
La conquête de l’Algérie fut une guerre atroce. Ainsi en témoignent les lettres de Saint-Arnaud, qui devait devenir Maréchal de France. Extraits...
Le 31 décembre 1943, un faux numéro du Nouvelliste est tiré à 30.000 exemplaires et distribué dans les kiosques et chez les marchands de journaux de Lyon par des Groupes Francs de la Résistance lyonnaise, entre 5 et 7 heures du matin.
Le 15 octobre 1987 à Ouagadougou, Thomas Sankara a été assassiné par Blaise Compaoré, celui qui a pris le pouvoir à sa place. Sankara avait redonné le nom local à son pays : le Burkina Faso , « le pays des hommes intégres », à la place du nom colonial de Haute-Volta. Il avait bouleversé la façon de faire la politique, donnant la parole au peuple et roulant en R5...
C’est le cri des cheminots lyonnais des ateliers d’Oullins qui ont eu le courage le 13 octobre 1942 d’arrêter le travail pour s’opposer aux réquisitions de leurs collègues dans les entreprises de guerre allemandes. Le mouvement s’étend dans la région. L’unification de la résistance ouvrière et de la résistance militaire prend corps à partir de cet octobre lyonnais qui fut déterminant dans la lutte contre l’Allemagne nazie.
« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ! »
Voici le dernier discours de Jean Jaurès, un texte grandiose pour la paix prononcé à Lyon dans une salle de Vaise pleine à craquer, qui n’existe plus aujourd’hui, au 51 rue de Bourgogne. Cinq jours plus tard, Jaurès était assassiné au café du Croissant, à Paris.
« Louis Lecoin était pour nous, jeunes libertaires, jeunes syndicalistes, un exemple à suivre, il nous avait démontré qu’on pouvait être à la fois syndicaliste, libertaire, antimilitariste » May Picqueray
Au cours de l’année 1827, un incident diplomatique entre le dey d’Alger Hussein et le consul français Pierre Deval - aujourd’hui connu comme l’épisode du « coup d’éventail du dey d’Alger » - a servi de prétexte à Charles X, alors roi de France, pour engager une conquête coloniale. Cet épisode marquera l’origine de quarante années de massacres en Algérie perpétrés par les Français, dont l’offensive débute le 14 juin 1830.
Humoriste animant les cabarets de Prague au début du XXe siècle, le libertaire Jaroslav Hašek, né le 30 avril 1883, est une figure majeure de la littérature tchèque. Comme son personnage du brave soldat Chvéïk, il a été confronté à la bêtise de l’armée et de la guerre. Souvent interdits, brûlés par les nazis en 1933, ses livres provoquent toujours un rire subversif.
Le 6 avril, d’une façon très professionnelle, un avion est abattu dans le ciel de Kigali : les présidents du Rwanda et du Burundi meurent dans l’attentat. Dans l’heure qui suit, la garde présidentielle - noyau dur de l’armée rwandaise - prend la capitale en main. La troupe, accompagnée des escadrons de la mort, entre dans certaines maisons. Des gens bien sélectionnés sont abattus, sur la base de listes préétablies. La France complice.
Suite à une vaste offensive de l’armée israélienne en Cisjordanie, Yasser Arafat se retrouve assiégé dans son QG. Plusieurs militant-es internationaux rejoindront la Mouqataa durant tout le mois d’avril. Le 5 avril 2002, les trois lyonnais parmi ces militant-es sont en direct sur le Canut infos.
Cela fait plus de cinquante ans. L’armée américaine a mitraillé le village vietnamien de My Lai, dans la province de Quang Ngai, le 16 mars 1968 et a tué 504 villageois civils, enfants compris ! Le général William Westmoreland félicite ces hommes pour « une action exceptionnelle » et pour avoir « porté à l’ennemi un lourd coup » ...
Appel des Résistants du 15 mars 2004 renouvelé aux commémorations non médiatisées du 60e anniversaire du Programme du Conseil national de la Résistance du 15 mars 1944. Et c’est aussi le 15 mars 2007, que Lucie Aubrac nous quitte.
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