Mise à jour vendredi 20 :
La lutte continue à la Part-dieu, à la Gare de triage Sibelin et à Givors où il a été décidé ce matin de maintenir les piquets de grève.
D’autres piquets dans l’agglomération lyonnaise ont quant à eux voté la reprise du travail à partir de demain.
Cette décision ne signifie en aucun cas l’abandon de la lutte. L’objectif est la reprise de la grève au mois de juillet pour lutter contre la reforme pendant les mois de vacances où le gouvernement annonce la reprise des débats.
Mise à jour jeudi 19 :
À 18h : Concert de SMB au piquet d’Oullins
13h30 : Délégation reçu en ce moment
13h05 : Toujours devant le siège de région
12h50 : La manif est devant le siege de la region Rhône-Alpes à Confluence.
12h00 : Des plus en plus du monde arrive à la manif. Environ 1000 personnes en ce moment. Le cortege a tourné vers Confluence.
11h40 : La manifestation a commencé. Il y a 700 personnes en direction de Gerland. En ce moment le cortege est vers Jean Jaurès.
11h00 : Toutes les AG ce matin ont decidé de reconduire la greve.
8h30 : un cortège bloque la direction régional ou se tiens des discussions entre la SNCF et les syndicats jaunes
Manifestation à 11h au départ de Jean Macé
Contrairement à ce que rabâchent les médias au service du gouvernement, le mouvement des cheminots ne faiblit pas. Et les trains roulent toujours au ralenti.
Bien malins en effet les journalistes qui répètent bêtement les chiffres du gouvernement et de la SNCF. Sauf que les chiffres dénombrent pêle-mêle trains sur rails et trains sur roues...bref, des bus ! Car TER aujourd’hui, ça veut dire « Transport Inter-régional » et non plus « Train inter-régional ». Futés les pontes de la SNCF. Du coup, même si on te met dans un bus qui prendra trois fois plus de temps, cela reste un TER. Même s’il n’est évidemment pas conduit par un cheminot. Par temps de grève, on peut ainsi facilement remplacer les cheminots et leurs trains par des conducteurs de bus pour chambouler les chiffres et claironner que la grève est limitée alors qu’elle est massive.
D’un côté donc, la direction tord les chiffres, et de l’autre, elle pratique l’omerta. Elle refuse toujours, en effet, de donner le nombre exact de trains en circulation aux grévistes ni le nombre de gréviste. Car en effet, les cadres sont réquisitionner pour remplacé les grévistes et ne peuvent pas aller sur le terrain pour compter les grévistes !
Pendant ce temps-là sur les piquets lyonnais, la direction envoie des huissiers jouer aux flics. Chaque matin, ils vérifient que les quelques opposants à la grève peuvent accéder à leur poste.
Mise à jour mercredi 18 :
16h20 : Le Progrès aurait accepté de publier les revendications des grévistes dans son édition de demain. La manifestation repart en direction de Perrache.
15h30 : Les manifestants occupent le siège du Progrès, 4 Rue Paul Montrochet. Le directeur a accepté de recevoir une délégation. Hier c’est les locaux de France 3 qui avaient été occupés (voir ci-dessous).
15h10 : Une manifestation de 300 personnes, partie de Perrache se dirige en direction de Confluence. En ce moment la manifestation est devant l’hotel de Region.
11h20 : grève reconduite à l’unanimité à Perrache, avec 250 personnes en assemblée générale. Face à la propagande de la direction servilement relayée par les mass médias, les grévistes revendiquent un débat sur une chaîne nationale entre syndicats et direction.
Mardi 17 juin, mises à jour :
16h00 : Les manifestants quittent les locaux de France 3. Une intervention vidéo des cheminots en lutte sera diffusée ce soir au cours du JT.
RDV à 18h45 avec les intermittents !
15h30 : Une délégation devrait avoir accès au plateau TV pour quelques minutes d’antenne.
14h40 : les locaux de France 3, à la Part-Dieu, sont occupés par 350 à 400 personnes : des cheminots, soutenus par des intermittents et des précaires. Une banderole clame « Stop aux mensonges, la grève se durcit. »Ils demandent un débat public sur la réforme ferroviaire, la suite d’une revendication depuis quelques jours, publiée notamment sur Acrimed. Le mouvement fait face à un déferlement de mépris de la part des médias, comme le résume cet article : Grève à la SNCF : les usagers des médias pris en otage par les éditocrates.
14h20 : les piquets de grève ont débrayé et rejoignent la manifestation à la Part-Dieu.
14 h : rendez-vous gare Part-Dieu pour partir en manifestation. Les cheminots de Perrache, rejoints par les intermittents en lutte, sont en route pour le rendez-vous.
13h30 : rendez-vous de convergence entre intermittents et cheminots, gare de Perrache, côté Carnot, sous la passerelle entre le centre d’échanges et la gare.
13 h : la grève est reconduite une nouvelle fois.
Dans les autres villes,
le mouvement se durcit aussi :
sur Paris, le site Paris-luttes.info publie un suivi régulièrement mis à jour de la lutte en Ile-de-France
sur Tours, les camarades de La Rotative publient chaque jour des nouvelles du mouvement.
Quelques liens pour comprendre le mouvement et des infos mises à jour pour le suivre
Un tract de Sud Rail
Un entretien avec un cheminot sur la réforme ferroviaire
Sud Rail explique le projet de loi de réforme ferroviaire
Un communiqué d’une intersyndicale d’enseignants en soutien au mouvement
Lettre des cheminots aux lycéens qui passent le bac
Des articles à lire ailleurs :
un article de Politis explique « les raisons de la grève »
Compléments d'info à l'article
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