Vous pouvez découvrir le travail de Adi Callai sur sa chaîne youtube, et notamment l’excellente vidéo The Gaza Ghetto Uprising. Il y demande : que ferions-nous à la place des Gazaoui·es ? Il raconte également les événements du 7 octobre et la réaction d’Israël depuis le point de vue d’un chercheur en philosophie militaire, en revenant notamment sur la doctrine Hannibal, sur la militarisation des discours féministes, sur la situation des otages. En prenant en compte à la fois le génocide en cours et l’impossibilité de détruire la résistance en palestine, il finit par envisager l’issue possible de la guerre. Il développe ce propos à l’aide d’images, dont certaines datant du 7 octobre sont analysées avec brio et permettent de comprendre ce qui s’est passé ce jour. Adi Callai analyse aussi la stratégie militaire du Hamas en regard de celle, ou plutôt de l’absence de celle d’Israël, revisitant les méthodes de contre-insurrection américaine.

« Nous, « israeliens », pensons à Gaza comme à un lieu qui regorge de violence, qui stocke la violence en quelque sorte, Elle retient les réfugiés, lesquels doivent nous haïr terriblement pour ce que nous leurs avons fait. C’est également ainsi que les américains considèrent les prisons, comme des lieux où la violence est stockée, où elle est contenue, retenue, pour que nous n’ayons pas à y penser. Mais en réalité, la prison produit de la violence, et celle-ci déborde de la prison pour s’infiltrer dans nos vies qui, à première vue, en étaient tenues éloignées. C’est pourquoi les questions morales sur la violence sont hors de propos. » Extrait de l’article Le Soulèvement du ghetto de Gaza publié sur Lundi.am

Ouverture des portes 18H30 - Début de la présentation 19H
Restauration sur place //
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