« Comme » des scènes de guerre, les manifestations, expulsions (ZAD,etc.) sont souvent (et de plus en plus) très violentes. Gazages, flash-balls, menaces, hélicoptères, sirènes, armes (insultes, matraques, grenades, gazeuses, tazers, revolvers, lanceurs de balles de défense, fusils...). Bien souvent le fait seulement de voir leur attirail a un effet psychologique négatif ! Mais malheureusement nous ne faisons pas que les voir. Nous en subissons aussi la menace quand un flic nous braque. Puis vient le moment où ils s’en servent, et là nous subissons les gaz, les coups, la peur, etc...
Parfois jusqu’à l’arrachement d’un membre, ou la destruction d’un œil. Et trop souvent dans les quartiers populaires, la mort.
Une autre forme de sévices peut s’ajouter à tout cela, ou exister indépendamment, comme une perquisition, une arrestation, une garde à vue, une fouille au corps, le serrage des menottes, un contrôle, une « nasse ».
Puis advient la violence de la justice : insultes, moqueries, mépris de classe... qui finira par vous gratifier d’une peine. Et là la « torture » continue, que tu sois en T.I.G., sursis, interdiction de lieu ou de manifester, bracelet, semi-liberté, prison.
Les trois derniers étant un concentré de sauvagerie...
Habiter en squat est aussi une violence quotidienne. Car c’est être tributaire d’une intrusion des flics, d’une expulsion, d’une décision de justice, etc...
Il existe aussi les violences dues au fascisme d’état, aux fascistes, à la domination masculine, aux viols, aux féminicides, aux racismes, à l’argent, aux oppressions de genre, à la psychiatrie, à l’exil forcé, etc...
Je n’ai pas abordé ici toutes les formes de violences pouvant advenir dans nos vies.
Car la liste serait longue et l’on n’abordera pas tout en une soirée.
Alors cet apéro-discussion aura comme objectif d’échanger, de partager ou d’écouter. Sans oublier que l’on n’est pas toustes égaux.les face à la violence mais qu’elle nous fait peur à toustes.
Le but n’est en aucun cas de promouvoir la non-violence car nous savons que dans cette société cela est impossible ! Et que l’on doit, soit collectivement soit individuellement, pour se défendre, s’en saisir !
Et pour ne plus juste la subir donc mieux s’en servir face à nos ennemies.
Je vous propose de se retrouver pour en parler.
Donc amène tes chips, ton âme meurtrie, ta bière, tes souvenirs, ta gazouz...pour sortir la peur de nos vies !
À 19 heures le 21 mars à la Luttine, 91 rue Montesquieu.
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