La semaine qui a suivi le 49.3 a été riche en manifs.
Elles ont eu lieu quasiment tous les soirs.
Jeudi dernier a constitué un pic pour le mouvement.
A Lyon cela s’est joué en trois temps.
D’abord un cortège syndical, avec certainement le plus imposant cortège de tête depuis le début du mouvement.
Ensuite une dispersion mouvementée à Bellecour, où la police a gazé comme jamais pour vider la place le plus rapidement possible - on sentait les gaz jusqu’à la Croix-Rousse.
Enfin une manif nocturne (à 20h), qui a notamment remonté la rue de la République et qui s’est encore finie au bout de la nuit.
Cette seconde manif était belle mais il faut constater deux choses :
1) nous étions moins nombreux·euses qu’attendu, vu l’ampleur du cortège de la matinée
2) le pouvoir tremble, donc la répression s’intensifie. À Lyon, la Bac s’est promenée autour de certains RDV avec des photos de gens qu’ils soupçonnent d’avoir été trop enthousiastes ces derniers jours. À Paris, la Brav-M organise la traque, n’hésitant pas à taper, insulter, humilier. À Sainte-Soline, Damanin a organisé une démonstration de force lors de laquelle plus de quarantaine personnes ont été gravement blessées (dont deux camarades qui sont aujourd’hui dans le coma).
Il faut savoir s’adapter. À Paris les manifestant·es, la nuit, disent « Be water » (un slogan venu de Hong Kong) c’est-à-dire soyons de l’eau, soyons insaisissables.
Ce mardi, après la manifestation attendons-nous, continuons !
Quand la police gazera massivement la place, retrouvons nous de l’autre côté du dispositif, place des Jacobins. D’ici nous pourrons déambuler pour retrouver ceux et celles qui ont fuit les gaz mais qui veulent continuer.
Contre Macron. En soutien aux manifestant·es gravement blessé·es à Sainte-Soline.
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