Présentation du film :
Espagne, septembre 1973. Trois membres du MIL (Mouvement Ibérique de Libération) risquent d’être condamnés à mort par la justice franquiste. En France, plusieurs groupes d’activistes libertaires décident alors d’unir leurs forces dans un réseau appelé GARI (Groupes d’Action Révolutionnaire Internationalistes) pour obtenir leur libération. Le réalisateur donne la parole à des membres des GARI qui relatent l’enlèvement du banquier Suarez et les actions mises en œuvres au cours de l’été 1974.
Présentation du livre :
Mai 1974, les GARI défrayent la chronique avec l’enlèvement d’Angel Baltasar Suarez, le directeur de la Banque de Bilbao à Paris, et une série d’attentats à l’explosif contre les intérêts économiques de l’Espagne et les représentations du franquisme. Le but revendiqué est sans ambiguïté : exiger la libération des prisonniers de l’ex-MIL (Movimiento Ibérico de Liberación). En effet, deux d’entre eux risquent la peine de mort par le garrot comme l’a subie à Barcelone deux mois auparavant leur compagnon de lutte Salvador Puig Antich.
Les GARI sont avant tout une coordination de groupes autonomes et d’individus de la mouvance libertaire en France, pour qui les protestations classiques de solidarité semblent insuffisantes pour empêcher les condamnations à mort.
Si au cours de l’été la coordination décide l’autodissolution, les arrestations de certains de ses membres, la solidarité aux inculpés et les procès (en 1981) vont prolonger la « viemédiatique » des GARI pendant plusieurs années.
Les auteurs, s’estimant trop impliqués dans ces péripéties pour avoir la distance nécessaire pour en écrire l’histoire, ont préféré exposer dans cet ouvrage l’essentiel des matériaux conservés au centre de documentation du CRAS. Ceci afin de permettre aux lecteurs intéressés d’avoir des éléments pour analyser cette période avec du recul ou tout simplement de découvrir les GARI.
A travers les actions, les communiqués de revendication, les lettres de détention et les divers textes publiés, on peut approcher la pensée des individus qui y ont pris part. Et par la même occasion lire quelques pages d’histoire de groupes autonomes libertaires, car les GARI sont le fruit du bouillonnement post-68 et des liens tissés au gré des affinités et des luttes.
Ce livre présente une chronologie détaillée des événements et une anthologie des textes écrits entre 1974 et 1977. En outre, il comporte des témoignages récents de protagonistes qui ont bien voulu revenir sur ce passé.
(adhésion à la Gueule Noire : Prix Libre)
La Gueule Noire
Espace Autogéré
16 rue du Mont, 42100 SaintEtienne
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