Suite à cette occupation, les policiers ont encerclé les manifestant-e-s dans la rue et le consul a designé, à son goût, les six personnes aujourd’hui inculpées, toutes avec une peau plutôt brune et/ou des dreads (faut-il en penser quelque chose ?). Après une garde à vue de quelques heures, ces six personnes sont poursuivies pour différents motifs, dont séquestration en réunion (l’idée étant de faire passer une simple occupation pour une séquestration, ce qui, si ça passe, ferait une jurisprudence vraiment craignos), violence (le consul aurait été mordu) et vol en groupe (le consul se serait fait volé son portable et son carnet d’adresse pendant l’occupation).
Les inculpé-e-s sont défendu-e-s par trois avocat-e-s dijonnais, assez motivé-e-s pour faire un boulot sérieux, qui risquent de réclamer le 9 janvier un renvoi du procès à plus tard. Parmi les six inculpé-e-s il y a quatre étrangers qui sont retournés dans leurs pays respectifs, et qui ne pourront pas forcément revenir !
pour le procès.
En ce qui concerne les actions de soutien prévues, pour l’instant tout n’est pas encore fixé, mais il y aura au moins une projection avec débat et une bouffe le soir au squat « le toboggan », rue Charles Dumont. Il y aura soit un rassemblement de soutien devant le tribunal si le procès a bien lieu le 9, soit au moins une action/expo d’information dans Dijon sur la situation à Oaxaca. Il faut savoir que depuis cette première occupation, diverses autres actions : rassemblements, soirées d’infos, die-in... ont eu lieu devant le consulat du Mexique ou en ville à Dijon.
Différents groupes de soutien aux luttes du Chiapas et à Oaxaca ont proposé de venir à Dijon le 9 en soutien aux inculpé-e-s et pour visibiliser que d’autres actions de ce type ont eu lieu un peu partout en France. Comme nous ne savons pas encore si le procès aura bien lieu le 9, nous hésitions à mobiliser largement sur cette date. Nous renverrons donc un courriel dès que l’on pourra confirmer si le procès a bien lieu le 9 ou si un report est demandé, et pour confirmer quel type d’action de soutien sera choisi en conséquence. Mais ce n’arrivera sûrement pas avant le 3 ou 4 janvier.
Dans tous les cas cela sera toujours chouette si des gens peuvent se déplacer et ce pourrait être l’occasion, outre la soirée et l’action d’information, de se voir entre personnes de différentes villes se mobilisant sur la situation à Oaxaca, d’échanger sur nos diverses initiatives et de réfléchir à ce qu’il est possible d’envisager pour la suite.
Nous appellons par ailleurs tous les collectifs liés aux luttes Zapatistes et autres à soutenir collectivement ces procès, et les possibles amendes décidées par le tribunal. Les soirées de soutien, dons ou autres sont les bienvenu-s. Le collectif STAMP, organisateur de la conférence AMP de cet été, s’est engagé à couvrir une partie des frais et/ou amendes si l’argent nécessaire n’était pas rassemblé par nos collectifs.
Il sera possible d’organiser un accueil et logement à Dijon aux Tanneries pour les personnes se déplaçant.
Pour plus d’infos ou pour organiser des actions de soutien, contactez :
leg(arobase)poivron.org
ou téléphonez au : 03 80 66 64 81.
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