D’une part, elle s’inspire du fonctionnement des communautés indigènes fondé sur la recherche du consensus dans la prise de décision, communautés par ailleurs particulièrement présentes dans cet État. D’autre part elle reprend à son compte une tradition issue des mouvements révolutionnaires en lutte pour l’émancipation, comme la Commune de Paris en 1871, la brève Commune de Canton en 1927, la révolte polonaise de 1980, celle de 1945 en Indonésie, etc.
Mouvements fortement marqués par une identité de classe, mouvements des opprimés et exploités, qui posent tous les mêmes questions : une aspiration à l’égalité et à la construction d’une véritable démocratie. Ces traditions jalonnent l’histoire du Mexique, et ce n’est pas un hasard si, pas loin de l’Oaxaca, au Chiapas s’est déclenchée en 1994 l’insurrection zapatiste, mélange de culture indigène et de multiples références, libertaires et marxistes.
Cet anniversaire de ce que l’on désigne comme la Commune d’Oaxaca doit être l’occasion de rappeler l’histoire de cette formidable lutte et de préserver sa mémoire.
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