Face à un « Grand débat » qui n’est qu’une vaste campagne de com’ de Macron et de sa politicaillerie, face aux flics qui nous matraquent et nous gazent toutes les semaines, face aux groupuscules fascistes qui veulent imposer leurs lois dans la rue, contre ce monde de merde ; pour la justice sociale, pour une démocratie réelle, pour une vraie transition écologique (et pas juste faire pipi sous la douche), toutes et tous dans la rue ce samedi à 14h sur la place Bellecour.
La police fouille les sacs aux abords d’Hôtel de ville et sur de nombreux accès de la place bellecour. Les grilles anti émeutes sont disposées rue de la Barre et rue de la République.
Les gilets jaunes se regroupent petit à petit place Bellecour
La manif s’élance et prend les quais en direction d’Hôtel Dieu
Le cortège remonte les quais sous une chaleur printanière
Les flics bloquent les quais et envoyent directement des lacrymos dans le cortège
Record battu : les flics envoient du gaz au bout de 10 minutes de manif.
Il y a des gaz rue de la barre
Les flics repoussent la manif
Les flics ont envoyé des lacrymos pour repousser le cortège. Tous les accès Place Bellecour sont bloqués à l’exception de la place Antonin Poncet.
Les motards rejoignent le cortège
Le cortège se dirige vers le sud
Les flics ont bloqué tous les accès, une seule issue reste praticable, les quais en direction de l’A7, pendant qu’une autre partie stagne au niveau des fleurs de la place Antonin Poncet
Le cortège s’ambiance au niveau du pont de l’université
Musique, et fumigène ambiance festive, le cortège profite du soleil.
Les flics collent la fin de la manif qui arrive au niveau de perrache
La police bloque le tram au niveau de Perrache, pendant que le cortège continue à grossir progressivement
Actes d’écologie politique sous le pont de l’A7
Pendant qu’une partie de la manif essaye d’aller en direction de Perrache, les flics répliquent en tirant des gaz lacrymos au niveau du cours Suchet.
Des manifestants arrachent les affiches racistes sous le pont de l’autoroute, un acte d’écologie urbaine.
La police empêche la manif de rejoindre la Mulatière
Alors que le cortège remontait l’A7, la police a tiré des lacrymos sans raison apparente.
La bac suit le cortège en prenant les rues parallèles.
L’hélico fait son apparition.
La fanfare joue la marche impériale à 50 m des lacrymogènes
Le cortège est bloqué sur l’A7 sous les lacrymogènes
Les voitures et les manifestants sont bloqués sur l’A7.
Un autre groupe de gilets jaunes serait cours Charlemagne.
Des petits groupes se sont dispersés dans les rues de Confluence
La police charge les manifestants sur l’autoroute.
La bac charge les groupes qui se dirigaient vers Confluence. La tête de cortège se fait attaquer par les forces de l’ordre.
La police charge les manifestants sur l’autoroute.
La bac charge les groupes qui se dirigaient vers Confluence. La tête de cortège se fait attaquer par les forces de l’ordre.
Barricades enflammées au niveau de l’ex marché de gros.
Le cortège sur l’autoroute remonte vers Bellecour.
Les camions de gendarmerie mobile sont remontés sur le pont de l’université.
Un groupe de gilets jaunes accède à la rue de la Ré, la situation est calme
Il y a une multitude de petits groupes dispersés un peu partout aux alentours de la place Bellecour.
Pour le moment au moins 3 interpellations, faites attention à vous.
150 personnes encadrées de près par les flics arrivent sur le Monoprix de Cordeliers.
Le cortège redescend sur Bellecour suite à un face à face avec la police.
L’ambiance générale reste animée.
Tentative de jonction entre le cortège de Bellecour et celui de rue de la Ré.
Les manifestants quittent la place Bellecour pour se diriger vers le cortège de la rue de la Ré. La bac matraque les manifestants de la place Bellecour. Arrestations, faites attention à vous.
Place Bellecour les charges continuent, l’autre cortège arrive place de la Ré.
Les lignes A, C et D ne fonctionnent plus sur la presqu’île.
La bac et les gendarmes mobiles se regroupent sur le centre de la place Bellecour.
Charges et tirs multiples.
La police procède à des arrestations
Nasse en cours sur la place de la Ré.
Le cortège de Bellecour se fait repousser en direction de la place Antonin Poncet par la police
La bac est présente en nombre place Bellecour, beaucoup de lacrymos aussi.
La nasse à confluence est fini
Au moins 200 personnes partent en manif place Raspail
Le cortège arrive à saxe et chante « tout le monde déteste la police »
La police tire des lacrymos place de la République, un cortège atteint Saxe-Gambetta
Un cortège place de la république essayait de se diriger place des Jacobins, des flics arrivent en renfort rue de la République. Ils repoussent le cortège jusqu’à la place Bellecour
Un cortège se fait poursuivre au niveau de Saxe alors que la tête arrive à garibaldi. Une centaine de personnes sont encore au croisement.
Grosse présence policière à la Guille, un groupe relance une sono place Bellecour
Attention beaucoup de flics dans les rues de la Guille.
Plus grand monde place Bellecour, toujours du monde à la Guille
Place Bellecour il ne reste plus beaucoup de monde le métro est réouvert.
Des flics dans la Guille
De nombreuses interpellations ont lieu, l’hélico éclaire la place Antonin Poncet
Plus de présence policière du côté de la Guille
La situation se calme place Bellecour
L’hélico se retire en survolant une dernière fois la Guill
Après 3 mois de mobilisation et les vacances, toujours le sens de l’effort : entre 3000 et 4000 personnes ont défilé dans les rues lyonnaises, on déplore au moins 13 interpellations
Beaucoup de contrôle de police aux alentours de la place Bellecour
Fin du suivi
Après plusieurs semaines de mobilisation contre la politique économique et sociale inique de Macron, après quelques faux reculs, reports et quelques miettes jetées en pâture pour calmer la grogne, le mouvement social des Gilets Jaunes est toujours là. Avec ses contradictions, ses violences policières, ses agressions fascistes, mais aussi avec sa volonté d’exprimer un changement de cap immédiat sur les questions d’organisations politiques, de répartition des richesses et de la mise en place d’une réelle transition écologique.
Toutes et tous à Bellecour à 14h pour manifester sans parcours, sans accord (et troncage) de la préfecture.
Le mouvement ne se laissera encadré ni par les fascistes, ni par l’Etat.
Ca s’est passé après 17h vers Jean Macé. Le cortège avait déjà été scindé sur Berthelot mais on était encore nombreux devant. Les flics ont bloqué le cortège avant qu’on puisse arriver sur la place. Certains sont partis vers la rue Raoul Servant, d’autres comme moi vers Saint Jérôme. On a avancé et j’ai vu des gens à l’avant du cortège se mettre à courir. J’ai mis un peu de temps à comprendre qu’ils avaient vu la bac, et puis ça s’est enchaîné vite. J’ai été impressionné par leur orga : à chaque coin de rue, il y avait une petite équipe qui arrivait en courant en pointant leur LBD, et ça c’est vrai que ça fait bien flipper. Comme les autres je me suis mis à courir en arrière, puis au carrefour suivant, une nouvelle équipe est apparue donc on savait plus où aller. On s’est très vite éparpillé, je me souviens que quelqu’un a crié : baissez la tête !
Au croisement suivant, je me suis retrouvé nez à nez avec une nouvelle équipe de la bac, obligé de m’arrêter de courir. Là le mec le plus proche m’a dit Dégage Dégage, j’ai dû répondre un truc genre « c’est bon », et paf, il m’a envoyé un bon coup de matraque bien visé dans le genoux droit. J’étais seul, rien dans les mains et visage découvert. J’ai pas pu reposer mon pied par terre, je suis tombé en criant. Un de ses collègues m’a dit « arrête ton cinéma » puis un autre m’a soulevé avec un nouveau Dégage et en passant un coup de pied au cul. Un camarade est arrivé derrière moi et a pris une balayette. Du coup j’ai fini de me relever pour aller en boitant m’asseoir plus loin, content qu’ils n’aient pas décidé de me garder (même si, précisons le, je n’avais rien à me reprocher, plutôt tendance non-violente, je sais qu’il ne leur faut pas grand chose).
Un binôme de manifestants est resté un peu avec moi, un autre m’a filé 2€ pour que je puisse rentrer en métro. Et voila aujourd’hui ça va mieux, c’est dégonflé, mais hier j’ai pas pu aller bosser, je boitais trop, et j’ai passé 2 nuits merdiques à avoir mal.
Rebellyon.info n’est pas un collectif de rédaction, c’est un outil qui permet la publication d’articles que vous proposez. La proposition d’article se fait à travers l’interface privée du site. Quelques infos rapides pour comprendre comment être publié ! Si vous rencontrez le moindre problème, n’hésitez pas à nous le faire savoir via le mail contact [at] rebellyon.info
Sous Macron, la police a tué deux fois plus que sous Sarkozy, et tiré cinq fois plus au LBD sur la population. Macron ne cesse de jouer au rempart contre « les extrêmes ». Pourtant, ces chiffres montrent l’extrême violence d’une politique policière assumée.
Combien d’enquêtes ont été ouvertes pendant les manifs pour les retraites ? Ou pendant les Gilets jaunes ? Personne ne le sait ! Le ministère de l’Intérieur distille des chiffres tronqués, qui participent à l’invisibilisation des violences policières.
Ce jeudi, le ministère de l’Intérieur devra s’expliquer devant le Conseil d’État. Il affirme ne pas enregistrer les images prises depuis le ciel, en dépit des preuves accumulées par le Comité.
Notre guide pour les victimes policières a été publié en décembre 2023. Un outil précieux (et inédit) pour s’orienter dans le labyrinthe judiciaire face à la police, et pour mieux comprendre les mécanismes souvent opaques de l’impunité.
Hiver 2023, mouvement social contre la réforme des retraites. Fonctionnaires, salarié·e·s d’entreprises publiques, étudiant·e·s sont en grève et dans la rue. Caissier·ères, ouvrier·ères du bâtiment, femmes de ménage, livreurs deliveroo et autres salarié·e·s de la « deuxième ligne » sont au taf....
Flagrant Déni publie le « 17 ». Un guide numérique interactif pour soutenir les victimes de violences policières dans leur parcours juridique. Le « 17 », guide pour les victimes de violences policières, en 17 fiches pratiques et juridiques, disponible en ligne
Inédit de par son exhaustivité...
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info