Une attaque contre tous les travailleurs
Le gouvernement tente de restreindre
le droit de grève des
travailleurs du secteur public ou
d’amenuiser ses effets.
Mais c’est aux capacités de résistance
de toutes les classes populaires
qu’il s’attaque par ce fait.
Quand il s’en prendra aux droits à
la Sécu, aux retraites (de nouveau),
au chômage etc. (comme il
l’a annoncé) bref à des droits qui
concernent tous les travailleurs, il
sait qu’il devra compter sur de la
résistance.
Prévoyant, il tente de désarmer
préventivement une partie de ses
éventuels opposants en s’attaquant
au droit de grève. Il sait en
effet à quel point elle est dangereuse
pour ses projets antisociaux.
Ce n’est pas pour arranger les
usagers mais pour gagner le combat
contre les travailleurs de
l’Education et tous les travailleurs,
donc l’énorme majorité des usagers
de l’école, qu’il veut instaurer
le service minimum.
Les usagers vont trinquer
De plus, on sait que beaucoup de
grève dans l’Education ont lieu
pour améliorer les conditions de
travail à l’école.
Ceux qui travaillent à l’école sont
les salariés certes mais surtout
les élèves. Ce qui est gagné pour
l’école l’est pour tout ceux qui y
sont actifs, donc surtout pour les
élèves. On ne compte plus les
grève qui ont eu lieu contre les
fermetures de classe, contre les
classes surchargées, pour
demander des remplacements,
des possibilités de dédoublement,
de travail en demi-groupe, du
matériel en quantité et qualité etc.
Que de journées perdues par les
élèves car le gouvernement ne
daigne pas embaucher suffisamment
de remplaçants... alors que
les grèves le forcent à le faire !
Les conditions de travail vont se
dégrader pour tous si 17 000 postes
sont supprimés, comme l’a
annoncé le gouvernement. Bref
les premiers touchés par la casse
du service public d’éducation qui
serait rendu possible par toute
restriction du droit de grève ou de
ses effets seraient les élèves.
Et ce, quel que soit la manière
dont sera instauré ce service minimum
: obligation pour les communes
d’instaurer un service de
garde en cas de grève, réquisition
du personnel précaire, du personnel
municipal, attaques statutaires
etc.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info