Cette famille est arrivée en France le 6 septembre 2022 et Sarije est inscrite en CE2 à l’école depuis le 26 septembre.
Depuis ce jour, parents d’élèves, enseignant.e.s, animateurs/trices périscolaires se mobilisent pour les mettre à l’abri.
En finançant une chambre d’hôtel pendant 6 nuits dans un premier temps puis en occupant l’école la nuit afin que Sarije, son frère et sa mère échappent à la rue.
Cette solidarité pallie avant tout un manquement de l’Etat et plus particulièrement de l’OFII, puisque Marsida est actuellement en demande d’asile, demande enregistré le 12/09 en préfecture.
Le 26/09, nous avons alerté l’ensemble des pouvoirs publics (préfecture, OFII, SIAO-115, MVS, Mairie).
14 jours plus tard, nous n’avons eu aucune réponse !
Pourtant la convention de Genève, relative au statut des réfugiés, ratifiée par la France en 1951 et le CESEDA leur garantit l’accès à un hébergement.
Pourtant la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ratifiée par la France en 1989 garantit elle aussi à Sarije et Ersildo un hébergement.
Pourtant la loi française et plus particulièrement le code de l’action sociale et des familles leur garantit encore un hébergement.
Pourtant M. Macron s’est engagé le 27 juillet 2017 puis le 31 décembre 2017 à ce qu’aucun demandeur d’asile ne dorme dehors.
Pourtant Olivier Klein a affirmé, à Lyon le 26 septembre dernier, « que l’ensemble du gouvernement et de son ministère sont mobilisés pour que ces situations n’existent pas ou, quand elles existent, qu’elles soient prises en compte ».
Nous demandons donc, à nouveau, à l’Etat de tenir ses engagements et que les paroles du président de la République et du ministre délégué chargé de la ville et du logement se traduisent en acte.
174 enfants dormiront dehors sur la métropole dont 98 sur Lyon. [1]
Sarije et Ersildo dormiront eux au chaud dans notre école. [2]
Collectif SOLIDRU – Ecoles Gilbert DRU – Guillotière – Lyon 7
>Jamais Sans Toit déclenche le plan grand froid et réquisitionne les anciens locaux de l’école Joannes Masset !
Occupation des locaux de l’ancienne école Joannes Masser pour y héberger des enfants scolarisés avec leurs familles par le collectif Jamais Sans Toit
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