Ceci nous invite à nous intéresser à ce qui se passe en Berry, à l’heure actuelle. C’est là, au détour d’un article rédigé par nos camarades de Paris-Luttes Info, que nous apprenons, non sans un certain effarement, la mutation toute récente du Cher en bastion "national-catholique" violent (agressions de syndicalistes à Bourges par des "étudiants.es", tags néo-nazis à Bourges par des "étudiants.es", agressions de LGBT à Bourges, toujours par des "étudiants.es"...) Toutes choses aisément vérifiables en recourant à la presse locale lisible en ligne.
L’explication donnée par PLI est instructive : "Depuis les années 2010, une tendance se dessine, de plus en plus nette, et de plus en plus inquiétante : celle de l’exode urbain des néo-ruraux fascistes qui jettent leurs réseaux de Paris sur les campagnes pour y restaurer en milieu rural isolé des cellules féodales, intégristes et racistes. C’est particulièrement le cas de la Nièvre et du Cher limitrophe qui apparaissent comme leurs terrains de prédilection à cause de l’effondrement des prix de l’immobilier. Cependant, la « base arrière » de ces opérations de gentrification fasciste des campagnes - financement, résidences principales, logistique, intendance - reste foncièrement parisienne."
La carte publiée par Paris-Luttes est éloquente également :
Elle mentionne que l’activisme à l’IUT de Bourges est encore insignifiant. Gageons qu’avec l’afflux des Lyonnais.es de Lyon III, cela va vite changer, et gravement. La vigilance s’impose, et il y a urgence à ce que les antifascistes de Lyon briefent leurs camarades de Bourges dans les plus brefs délais.
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