Certains dirigeants africains soutenus pas la France sont soupçonnés depuis la fin des indépendances dans les années 60, de détourner des fonds publics pour mener grand train à Paris ou sur la Côte d’Azur, en achetant via une multitude de comptes bancaires français des hôtels particuliers, voitures de collection, vêtements de luxe….
Loin de se cacher, ils agissent au grand jour, certains de leur impunité.
Après tout, qui s’en soucie vraiment ?
Au printemps 2007, une plainte déposée à Paris par une poignée d’ONG a lancé l’affaire de ces « biens mal acquis » et après moult péripéties judiciaires, la Cour de cassation a autorisé, en novembre 2010, l’ouverture d’une enquête inédite sur ces fortunes accumulées en France par les présidents du Gabon, du Congo-Brazzaville et de la Guinée équatoriale.
Par quels circuits financiers transitent les fonds détournés ?
De quelles complicités ont bénéficié ces dirigeants pour placer leurs pétrodollars dans l’Hexagone ?
Quelles sont les responsabilités françaises dans le recel de détournement de fonds publics ?
Le silence des partis politiques français serait-il lié à des financements occultes ?
Autant de questions liées à ce scandale de la corruption ordinaire, aux parfums de Françafrique.
Transparence internationale, le CCFD, la DCC et Survie Rhône vous invitent à assister à la conférence le
jeudi 8 mars à 20h
Maison des passages
44 rue St Georges
lyon 5e
Métro D Vieux Lyon
entrée libre
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