Ne pouvant plus travailler dans le contexte actuel, ce jeudi 24 Mars, nous, professionnels de l’urgence sociale, appelons à la grève l’ensemble des salariés du secteur.
Parce que l’Etat se désengage du secteur médico-social, le nombre de personnes vivant à la rue ne cesse de s’amplifier. Parce qu’à Lyon, plus de 1500 personnes appellent le 115 chaque jour sans se voir attribuer de place d’hébergement.
Parce qu’encore cette année, le 31 mars signifie la fermeture des places d’hébergement hivernal et la remise à la rue de centaines de personnes. Parce que l’Etat ne respecte pas la continuité d’hébergement et la non remise à la rue, instaurée par la loi.
Parce que nous, citoyens, associations, travailleurs sociaux, ne pouvons que constater le silence des pouvoirs publics, malgré nos différentes interpellations et mobilisations.
Nous exigeons :
La non remise à la rue des personnes hébergées dans le cadre du plan froid.
la création de places d’hébergement pérennes et adaptées à la demande.
Rejoignez-nous le 24 mars à 16h ! Rappelons à notre préfet Mr Delpuech qu’il doit garantir le respect de la loi !
« Toute personne sans-abri et en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence. » (Code de l’Action Sociale et des Familles, article L. 345-2-2)
« Toute personne accueillie dans une structure d’hébergement d’urgence doit pouvoir y bénéficier d’un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu’elle le souhaite, jusqu’à ce qu’une orientation lui soit proposée. Cette orientation est effectuée vers une structure d’hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation. »
(Code de l’Action Sociale et des Familles, article L. 345-2-3)
Le collectif PUS (Professionnels de l’Urgence Sociale)
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