Bordeaux
La manifestation du 31 janvier à Bordeaux a été particulièrement suivie et encore plus massive que la précédente. Les syndicats annoncent 75 000 personnes pour notre seule ville. Afin de sortir du marasme de ces marches, généralement assez ennuyeuses, des groupes de personnes ont décidé de redécorer la ville. Les colleur.euses ont pu mettre leurs slogans sur les murs pendant que de la peinture était jetée ou taguée sur les banques, les DAB, les assurances et les agences immobilières. Heureusement, d’après la préfecture, il ne s’est rien passé. Vivement la prochaine date !
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Nancy
Il y a tellement de monde que, lorsque le début de la manifestation arrive place Stan, les dernièr-e-s manifestant-e-s quittent seulement le point de départ. On parle de 20 000 personnes.
On peut lire de nombreuses pancartes, on sent que les participant-e-s ont bien compris ce qui était en jeu, et on y trouve beaucoup de solutions bien plus logiques et intelligentes que celles du gouvernement pour solutionner le système des retraites.
Apres un face à face avec la police devant la préfecture une petite manif sauvage fera le tour de la pref et de l’hotel de ville.
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Marseille
Comme le 19, affluence de dingue à la manif’, et une attente monstre au Vieux Port pour partir. Avant le départ un groupe d’une grosse centaine de personnes se dirige vers les locaux du MEDEF à quelques dizaines de mètres de là pour y murer à l’aide de force parpaings la porte d’entrée, au song de « MEDEF, assassins ! », des tags fleurissent et des oeufs de peinture éclatent sur la façade. En queue de cortège le bloc non-syndical trépigne, et malgré la déter du cortège grève féministe, un groupe de 200 personnes fourbues d’heures d’attentes derrière les ballons syndicaux décide de prendre la tangente en manif’ sauvage, pour rallier finalement le point d’arrivée.
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Lyon
Après les blocages de l’IEP, du lycée St-exupéry et l’opération péage gratuit réussie du matin, la manif se lance joyeusement à 14h. On a toustes eu le temps de gagner en énergie en voyant celles de la matinée dans les autres villes et à quel point elles mobilisent. 45.000 personnes à Lyon, une manif de quasiment 3 km, qui s’élance sous le soleil. On voit fleurir d’autres cortèges et d’autres initiatives de lutte : cortège queer vénère qui rejoint le cortège féministe, appels divers et variés un peu partout dans la manif. Ca fait tourner des caisses de grève et ça appelle à soutenir les grèvistes de tous les secteurs, les papiers des prochaines AG circulent, la déter’ est encore plus forte que le 19. Tout le long du parcours des tags apparaissent sur les banques, panneaux publicitaires etc. Le cortège syndical hurle « AVANCEZ » que le cortège de tête reprend en scandant « AVANCEZ L’ÂGE DE LA RETRAITE ». Ca râle fort côté manifestant.es quand la manif passe devant l’Hôtel-Dieu, ancien hôpital public reconverti en temple capitaliste. Ca se chauffe avec des jets de peinture parce que ras-le-bol, et les keufs se servent du canon à eau mais ça ne freine pas la masse de la manif qui poursuit son parcours jusqu’à l’arrivée à Bellecour, où plusieurs dizaines de personnes s’installent sur le toit des commerces pour assister à l’arrivée du reste de la manif sur la place. Quelques drapeaux français et européens sont aussi brûlés sur le toit de l’office du tourisme.
Après cette journée de lutte où on s’est redonné de la force, on se capte à la prochaine et on continue d’intensifier la mobilisation !
Dijon
La manif ressemblait pas mal à celle du 19 : 15 000 personnes, de gros cortèges syndicaux, des gens de tous les horizons. Plus de déter dans les slogans et plus de pancartes bricolées venaient enjoyées les marées de drapeaux syndicaux.
Les appels des cortèges féministes et précaires ont finalement donné un joyeux cortège bigarré avec la batucada féministe qui a mis le feu, les vélos bricolés sortis du Quartier libre des Lentillères et une distribution de soupe à l’oignon. On note aussi une grosse présence lycéenne et étudiante !
Il manquait d’un peu de fantaisie pour se sentir vraiment en force, mais l’élan était bien là !
Quelques gaz ont finalement été lancé à l’arrivée de la place Wilson alors qu’il ne se passait rien... Ça va peut-être donner le goût de faire arriver des choses !
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