Tchétchènie : terreur là-bas, silence ici
Hier désignés collectivement comme traîtres par Staline ; aujourd’hui considérés comme terroristes par Poutine.
Plus de 60 ans après leur déportation en février 1944, les Tchétchènes sont toujours persécutés.
Les exactions contre les civils perpétrées en toute impunité se poursuivent, la population de Tchétchénie subit l’état de guerre et de terreur, au vu et au su de tous et dans l’indifférence générale.
Mobilisons nous :
Contre les violations massives des droits de l’homme en Tchétchénie,
Contre le silence de la communauté internationale,
Contre la mise à l’écart des ONG, des journalistes...
Tchétchènie : 23 février 1944 Tout un peuple est déporté en 3 jours
Le 23 février 1944, Staline ordonnait la déportation de toute la population tchétchène (L’opération Tchétchévitsa), accusée collectivement de collaboration avec les nazis, en Asie centrale. Un tiers de la population, environ 170.000 personnes vont périr dans les convois.
Cinquante ans plus tard, Eltsine puis Poutine vont de nouveau imposer un régime de terreur à la population tchétchène. Grozny est bombardé au cours de l’hiver 1994-1995 au nom de la lutte contre le banditisme et est rasée en 1999-2000 au nom de la lutte contre le terrorisme. La population civile est victime d’emprisonnements arbitraires, de tortures, de viols, d’assassinats, en toute impunité. Depuis le début de la guerre, c’est 1/4 de la population qui a été tuée.
L’anniversaire de la déportation des Tchétchènes est l’occasion de rappeler au monde le drame que vit la population tchétchène et rappeler aux gouvernements des démocraties occidentales que la guerre en Tchétchénie n’est pas une affaire intérieure russe mais qu’elle est l’affaire de tous et que nous devons agir pour faire cesser ce qui ressemble de plus en plus à un génocide.
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