Parce qu’il est temps de se doter d’espaces où l’on s’organise contre ces projets dévastateurs qui partout nous mènent la guerre : Gaz de schistes, lignes Trés-Haute-Tension, Lignes à Grande Vitesse, nucléaire, aéroport notre-dame-des-landes, OL land à Décines-Charpieux...
Venez nombreux le dimanche 3 Juin
à 17h au CEDRATS,
27 montée Saint-Sébastien, 69001 Lyon.
Et rendez vous à Chambéry le 9 Juin, à 10h au parc du Vernet, pour un rassemblement, puis un départ en manifestation prévue à 14h.
Des compagnons No Tav venus d’Italie seront présents afin de nous apporter leur expérience des formes d’action et d’organisation qui ont permis à la lutte NO TAV en Italie d’être rejointe massivement et de tenir en échec jusque là la réalisation du projet.
Pensé depuis 1991, un projet de nouvelle liaison ferroviaire prévoit des années de chantiers pharaoniques pour faire franchir les Alpes à 40 millions de tonnes de marchandises par an. Cette nouvelle ligne à grande vitesse prétend relier Kiev a Madrid en passant par Turin et Lyon. Annoncée pour 2023, elle implique, en plus du chantier du tunnel international déjà lancée, le creusement de tunnels sous les massifs de Belledonne, de Chartreuse et de l’Épine, et la construction de 200 km de voies nouvelles en France.
En Italie, et plus particulièrement dans le Val de Suse, l’Etat doit faire face à la résistance acharnée des opposants à ce projet depuis déjà une quinzaine d’années. Depuis l’été dernier la vallée est entièrement militarisée à grands renforts de barbelés et de soldats. Cela n’arrête pas pour autant la mobilisation. La manifestation du 25 février 2012 à Susa a rassemblé 70 000 personnes. Le 27 février suite à l’expulsion du présidio de la Baita, où un habitant de la vallée est grièvement bléssé, des manifestants bloquent alors les principaux axes routiers du Val Susa et des affrontements ont lieu. Dès le lendemain, une grève générale est décrétée à Turin par les comités et dans toute l’Italie l’offensive s’organise : des centaines d’actions de blocages ou d’occupations de l’espace public sont menées sur une dizaine de jours, et dans plus de 70 villes.
En France, les enquêtes publiques sur le projet ont été relancées, le tracé définitif est déposé. Masques policés du négociateur ici et visage du militaire en armes la-bas sont les deux faces de la même médailles.
Depuis peu les comités français s’organisent d’avantage pour relancer la lutte. Ainsi, des assemblées ont été organisées, des actions de solidarités, des rassemblements ont déjà eu lieu et une coordination de la lutte a vu le jour. Ces luttes bien que locales, mettent en résonance ce qu’il y a de vital à résister contre la machine des infrastructures, relais d’un pouvoir qui est partout le même.
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