Avec 11 200 suppressions de postes
annoncées dans le primaire et
secondaire, le gouvernement veut
tailler dans le vif avec des conséquences
évidentes sur les conditions
de travail des personnels en
place. Le nombre de postes
ouverts aux concours sera réduit
et des milliers d’étudiant-e-s vont
se retrouver sur le carreau. Plus
généralement, la qualité du service
public va profondément se
dégrader renforçant les inégalités
sociales et scolaires.
La précarité pour tous et à tous les étages !
La disparition d’emplois statutaires
accroît le développement de
la précarité. Le recours aux personnels
précaires, pour combler
les postes supprimés, augmente.
Les types de contrat précaires se
multiplient et
divisent
encore un peu plus les personnels
dans leurs intérêts, luttes et
revendications. Avec la remise en
cause du statut de fonctionnaire et
des CDI dans le privé, la précarité
se voit instituée comme norme de
société. Au delà des diplômes
obtenus, l’ensemble de la jeunesse
se trouve confronté à une
société où salariat rime avec précarité.
Politique libérale de privatisation
Tout cela s’inscrit dans une politique
générale de privatisation des
services publics. Après les
transports, les télécoms, la santé
et l’énergie, l’éducation, de la
maternelle à l’université, se trouve
en première ligne. La loi d’autonomie
des universités, les projets
d’établissement du premier degré,
mettent en concurrence différents
établissements. Petit à petit, se
dessine une école à plusieurs
vitesses qui accélère la destruction
d’une éducation commune au
plan national, gratuite et assurée
dans le cadre du service public.
Salarié-e-s comme usager-e-s
(parents, élèves, étudiants…),
nous ferons tou-te-s les frais de
ces logiques réactionnaires.
A nous de nous organiser, de
nous mobiliser pour inverser la
tendance !
Dans cette société capitaliste toujours
plus inégalitaire et autoritaire,
il est plus que temps de développer
nos luttes. Nous voulons
une autre société qui garantisse
l’intérêt collectif.
En assemblée générale, en réunion
d’information syndicale il nous
faut débattre et construire une
mobilisation et, au-delà des simples
journées d’action, construire
un rapport de force qui nous soit
enfin favorable.
La jeunesse a montré avec la lutte
contre le CPE qu’il était possible
de faire capituler le gouvernement.
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