Le procureur de la CPI vient de déposer une requête pour émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant mais également contre des leaders du Hamas.
Les mandats d’arrêt contre les dirigeants israéliens se réfèrent à des crimes de guerre (notamment le fait de diriger des attaques contre la population civile et l’utilisation de la famine) et à des crimes contre l’humanité (y compris la persécution et l’extermination).
La Chambre préliminaire va désormais examiner la requête du Procureur. Il appartiendra alors aux juges de confirmer les mandats d’arrêt suivant l’article 58 du Statut de Rome. Nous n’avons, quant à nous, pas de doute tant les preuves sont accablantes.
Cet événement marque un moment historique pour la « Cour pénale internationale » et pour la justice internationale !
Nos pensées fraternelles se tournent vers les hommes, les femmes et les enfants de Gaza.
Nous voulons en ces instants saluer l’engagement opiniâtre de l’avocat lyonnais Gilles Devers dont le premier recours auprès de la CPI date de 2009 en ce qui concerne les crimes commis à GAZA. Le dernier recours, dont nous avons été partie prenante, date de novembre.
Cet acte juridique posé par la CPI constitue une reconnaissance pour tous ceux et toutes celles qui se mobilisent contre le génocide en cours depuis des mois.
De fait, cette étape implique une réorientation complète de la diplomatie française face aux crimes israéliens. Cela oblige tous les États à faire cesser les crimes et toute complicité.
Plus que jamais manifestons et mobilisons-nous pour :
- L’arrêt des livraisons d’arme
- Le cessez le feu et l’arrêt du génocide
- Des sanctions contre Israël
- La protection du peuple palestinien
Nous appelons à une puissante
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