Le Service National Universel (SNU) devrait concerner tous les lycéens et lycéennes en 2023. Il représente un nouveau moyen de contrôle et d’abrutissement de la jeunesse.
Macron veut recréer une armée capable de mener des guerres longues. Cela suppose toujours plus plus de soldats, de budgets et de matériels. Il appelle à organiser une "économie de guerre" et au développement massif d’une industrie de guerre. Les industriels petit ou grands, les multinationales comme les startup se frottent les mains : le business reprend partout et particulièrement en région AURA.
Officiellement, le droit international interdit officiellement la vente d’armements et leur emploi « vers des pays ou des zones de conflits où les droits humains sont bafoués ». mais la réalité est toute autre. La CCI de Lyon a permis la création du cluster cluster EDEN qui regroupe plus de 100 PME de l’armement, du sécuritaire et du maintien de l’ordre. Un bon nombre de ces entreprises qui "chassent en meute" les contrats à l’export ont du sang dans leur bilan comptable annuel.
Quelques exemples :
- METRAVIB (Limonest) a équipé des blindés de l’armée turque en matériel de détection de tir, utilisé dans la répression des populations kurdes en Turquie et en Syrie. Elle équipe maintenant les nouveaux blindés ultra-modernes de la gendarmerie, les Centaures, qui peuvent aussi être équipés de mitrailleuse en tourelle.
- CORPGUARD (Brignais), société militaire et de sécurité privée (des barbouzes,quoi), a participé à la formation de l’armée ivoirienne impliquée dans des massacres de civils lors des élections de 2020. Un des associés, Pierre Martinet, a été condamné pour espionnage et tentative d’agression sur Bruno Gaccio des Guignols de l’info, sur ordre de la direction de Canal+.
- ARES (Beaumont-Lès-Valence) modernise de vieux hélicoptères militaires français pour les revendre à des états en guerre où qui répriment leurs populations : Irak, Niger, Angola, Togo (2016)…
- NOBEL SPORT (Anneyron) fabrique des munitions et grenades lacrymogènes. Elle a été épinglée par l’ONU en 2011 pour ses nombreuses violations de l’embargo sur la Côte d’Ivoire. Des grenades et pistolets ont été fournis à la police ivoirienne qui a tiré à balles réelles sur les habitants du quartier Abobo Kennedy à Abidjan.
De nombreuses sociétés présentes dans la région Arquus (blindés), Nexter (blindés, canons Caesar) ont fourni du matériel pour des guerres d’agression (Yémen) ou pour réprimer des mouvements sociaux (Sénégal, Chili, Liban, Égypte). Les détecteurs infrarouge de SOFRADIR/ Lynred (Grenoble) ont été installés sur les chars russes qui ont envahi l’Ukraine, tandis que des composants électroniques de cette société ont été retrouvés sur un drone russe abattu en Ukraine et ce, malgré l’interdiction officielle de ventes d’armes à la Russie depuis l’invasion de la Crimée.
Cheddite (Drôme) fabrique officiellement des cartouches pour la chasse qui ont été tirées sur les manifestantes et manifestants qui se battent contre la dictature théocratique en Iran et contre les opposants politiques au régime sénégalais.
Nous appelons donc à une réunion à la fois d’information et pour contester et combattre sur le terrain l’industrie de l’armement et le militarisme porteur de guerres. Nous vous invitons à venir nombreuses et nombreux vendredi 25 novembre au 34 rue de Crimée (69001) à 19 heures.
Collectif Régional Anti Armement et Militarisme Lyon (CRAAM Lyon)
Contact : craam@riseup.net
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