■ 12 octobre
Grenoble : tout comme cela s’était passé le 2
du même mois, la manif syndicale est parsemée
d’affichages sauvages et de tags contre le travail :
« Organisons-nous pour ne plus cotiser ».
Dijon : un cortège devance la manif « planplan »
et fait fermer les magasins de la rue de la Liberté
en baissant les grilles et scotchant les entrées. Des
banques sont recouvertes de purin d’ortie.
■ 13 au 18 octobre
Saint-Étienne : les agents du centre technique
municipal du quartier de Montreynaud bloquent
leur site avec des feux de palettes.
■ 14 octobre
Grenoble : rassemblement devant le siège du
MEDEF. Les vitres sont crépies par des jets d’œufs,
de tomates, de ballons remplis de plumes et de
colle. 500 personnes bloquent la circulation et les
rails du tram.
Chambéry : deux heures d’affrontement et une
dizaine d’arrestations devant le lycée Monge.
■ 15 octobre
Grenoble : en solidarité avec les cheminots grévistes,
le TGV Grenoble-Paris est bloqué par des
manifestants.
Lyon : à l’appel des cheminots, 200 personnes
se rassemblent pour bloquer l’entrée du port E.
Herriot.
Chambéry : blocage au lycée Monge puis manifs
sauvages et affrontements. Au moins trois arrestations.
La place Saint-Léger et la rue Croix d’Or
sont saccagées.
■ 16 octobre :
Dijon : manifestation sauvage de 300 lycéens en
direction de la gare. Affrontements.
Grenoble : La manifestation syndicale est suivie
d’une manif sauvage.
■ 17 octobre
Saint-Étienne : le dépôt de bus et trams est bloqué
par une cinquantaine de personnes.
■ 18 Octobre
Saint-Étienne : blocage du dépôt STAS, cette fois-ci
les gens attendent les CRS avant de partir. Jusqu’à
15h, seulement 8 bus et trams sortent, contre 130
habituellement. Le même jour, manif de 300 personnes
devant le Medef, attaqué à coups d’oeufs
et de fumigènes. Un peu plus tard, tentative de
blocage de la gare de Chateaucreux, les CRS prennent
des pétards dans les jambières.
Lyon : l’A7 est bloquée par une opération escargot
des routiers, cheminots et grévistes de Feyzin. Grâce
à la grève des cheminots, toujours pas un TGV entre
Lyon et Saint-Étienne.
150 cheminots envahissent les voies ferrées et
remontent de Vénissieux jusqu’au piquet de La
Part-Dieu pour ensuite se rendre devant le tribunal
pour soutenir les manifestants interpellés en fin
de semaine. Environ 400 personnes rassemblées
place Bellecour attendent les routiers pour ensuite
partir en manif.
Dijon : le trafic poids lourds de la zone industrielle
de Longvic est bloqué de 21h à 1h du mat’ par une
vingtaine de syndicalistes placés sur des ronds-points
stratégiques.
■ 19 octobre
Lyon : les grévistes du Vinatier font un barrage
filtrant à l’entrée du site pour alimenter la caisse
de grève. Multiples affrontements durant toute la
matinée entre lycéens et forces de police.
Dijon : à la fin de la manif syndicale, 300 personnes
tentent d’investir la gare. Les gendarmes en
bloquent l’accès. Jets de pierre contre gaz lacrymogènes.
Nouvelle manif sauvage avec un cortège
d’un millier de personnes. Direction la gare
malgré un cordon de profs. Ils s’interposent encore
entre jeunes et keufs. Les profs qui aimeraient bien
voir leurs élèves leur obéir comme en cours : « le
mouvement aura tout perdu si la police lance ne
serait-ce qu’une seule lacrymo » (alors que ça fait
des jours que les lycéens se font systématiquement
gazer...), « l’affrontement dessert forcément
le mouvement ».
Grenoble : grosse manif sauvage.
Saint-Etienne : le centre de tri du courrier destiné
aux entreprises est bloqué.
Chambéry : départ du lycée Monge, barricades,
manifs sauvages, molotovs lancés en direction des
keufs. Les élus socialistes venus calmer les jeunes
se font gazer. Plusieurs heures d’affrontements et
une vingtaine d’arrestations.
■ Mercredi 20 octobre
Grenoble : le centre de tri postal de Sassenage est
bloqué par une centaine de personnes.
Lyon : blocage à l’initiative des cheminots, du
dépôt de la Banque de France. 1000 syndicalistes
de la CGT, FO et SUD manifestent devant l’aéroport
St Exupery. Action péage gratuit sur TEO.
■ Jeudi 21 octobre
Annecy : 6h, blocage du dépôt de carburant de
Vovray. Déblocage du dépôt vers 14h30.
Lyon : 400 personnes sont prises au piège place
Bellecour. Elles se font gazer, flashballer, charger
pendant plusieurs heures. De nombreux blessés et
des arrestations. Tout le monde sort un par un vers
19h avec contrôle d’identité et fouille obligatoire.
Une centaine de personnes sont embarquées. Place
Antonin Poncet, rassemblement de soutien pour les
enfermés de Bellecour. Les syndicats décident de
les abandonner au bout de quelques heures. En
même temps des cheminots envahissent les voies
jusqu’à Perrache et mettent des fumigènes dans
les bureaux des cadres.
Loire : l’accès des camions à la zone industrielle
de La Plaine est bloqué par des feux de pneus et
de palettes.
■ 22 octobre
Annecy : nouveau blocage du dépôt de carburant
de Vovray de 6h30 à 12h.
Lyon : opération péage gratuit organisée par les
cheminots et les grévistes de la raffinerie sur l’A7.
Blocage du Carré de soie à Vaulx.
Loire : blocage du site d’enfouissement de Roche-la-
Molière.
■ 23 octobre
Lyon : piquet de grève devant l’Hôtel Dieu. Rassemblement
devant le TGI, une banderole « contre la
répression, solidarité avec les arrêtés » est déployée.
■ 25 octobre
Lyon : vin chaud et soupe au piquet cheminot de la
Mouche. Roanne : blocage du dépôt des transports
en commun.
■ 26 octobre
Saint-Étienne : blocage du dépôt Loomis (transports
de fonds) pendant deux heures, puis manif devant le
MEDEF, attaqué à coups d’oeufs. Feu de palettes sur
la route. Sur le perron, est taggé « VOLEUR ».
Dijon : blocage des entrepôts de pétrole, rue Pierrat
à Longvic, pendant plus de trois heures.
■ 27 octobre
Grenoble : de 3h30 à 9h le centre de tri postal de
Sassenage et le dépôt TAG qui est à côté ont été
bloqués par 150 personnes. Le blocage du dépôt TAG
paralyse 12 lignes sur 26.
Loire : blocage du centre
de tri postal de Saint-Just-Saint-Rambert.
■ 29 octobre
Loire : blocage des camions de livraison d’Auchan
Villars.
■ 30 octobre
Dijon et Montceau : dans la nuit du 30 au 31, les
locaux de l’UMP sont attaqués.
■ 2 novembre
Ardèche : blocage de la centrale nucléaire de Cruas.
Lyon : occupation de nuit du campus de Bron par
une cinquantaine de personnes. Le bâtiment de
sociologie est barricadé.
Saint-Étienne : blocage et
occupation de la fac.
Grenoble : une cinquantaine
de personnes se rassemblent devant le siège de
l’UMP, quelques tags sur la façade.
Dijon : blocage du dépôt de carburant pendant 4h
par une cinquantaine de personnes. Aucun camion
n’accéde au dépôt pendant ces 4h.
■ 3 novembre
Grenoble : blocage du campus de Saint-Martin
d’Hères.
Saint-Étienne : évacuation de la fac par les flics.
Une arrestation. Les étudiants entrent dans la fac
en passant entre un cordon de CRS.
■ 4 novembre
Saint-Étienne : la fac est bloquée. Elle est évacuée le
lendemain par la police.
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