Individuellement, nous avons fait ce choix car nous partageons la colère et beaucoup de revendications qui émanent de ce jeune mouvement. S’il est évident que nous n’acceptons pas celles qui opposent les travailleur·euse·s entre eux, assimilent les cotisations sociales à des charges, force est de constater l’évolution positive du mouvement – toujours plus orienté vers l’augmentation du pouvoir d’achat, des salaires et des revenus de remplacement. La convergence avec la Marche pour le Climat du 8 Décembre partout en France prouve également que nous avons beaucoup en commun.
Agir en syndicaliste, c’est garder les yeux bien ouverts et la tête froide, pour trouver quelle doit être notre place et notre action dans une situation donnée.
Notre place se doit d’être aux côtés des travailleur·euse·s lorsqu’ils luttent contre cette exploitation forcenée qui ne nous permet pas de vivre dignement. Aux côtés des travailleur·euse·s, dans l’action revendicative, en ne reniant pas ce que nous sommes ; en adoptant une attitude franche et sincère afin de construire des liens de confiance et de solidarité avec les travailleur·euse·s mobilisé·e·s. Certain·e·s d’entre nous ont eu l’occasion de discuter avec les gilets jaunes, et une chose est sûre : nous voulons tous défendre notre protection sociale et reconquérir ce qui a été perdu.
C’est cet élan social qui a été victime d’un véritable hold-up par des identitaires lyonnais samedi dernier. L’extrême droite a carrément pris la tête de la manifestation, offrant aux médias la pire image possible : un cortège de gilets jaunes suivant une banderole fasciste, alors que nombreux militant.e.s de notre camp étaient présents dans ce même cortège.
Un camarade s’est fait menacer par un membre de l’ex bastion social. Pire : un camarade cheminot s’est fait lâchement agresser et a été blessé alors qu’il allait au secours d’un travailleur qui tombait sous les coups des fachos.
Nous faisons donc cet appel pour que toutes les organisations progressistes prennent leurs responsabilités et appellent à un cortège commun samedi prochain.
Nous ne pouvons laisser les nôtres se faire agresser sans rien faire .
Nous ne pouvons laisser la rue aux fascistes ! Qu’ils dégagent !
Nous devons organiser la colère populaire vers le progrès social, pour l’augmentation des salaires, l’emploi, les services publics !
Un seul point à l’ordre du jour : l’action !
Le vendredi 14 , tous en grève et dans la rue 10h30 à Jean Macé.
Et ensuite sortons les fascistes de toutes les manifestations populaires.
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