Journée de mobilisation nationale le mercredi 16 mai : c’est nasse party à Lyon

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Manif

Contre la loi ORE, contre la répression du mouvement étudiant, pour une université populaire ouverte à tou.te.s nous vous appelons à converger à Lyon pour une manifestation nationale le mercredi 16 mai.
Rendez-vous à l’ENS à partir de 12h
Départ de la manifestation à Jet d’Eau (Tram T2 ou T4) à 14h.

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  • La nasse se desserre légèrement

    Les flics se détendent un peu, il est possible de sortir par petits groupes d’une quinzaine de personnes. La nasse se vide petit à petit mais le dispositif policier reste toutefois bien serré.

    Le regroupement RESF, mené par des mineur·es étranger·es, est arrivé à la préfecture, sous les acclamations des étudiant·es.

  • Nasse party à Lyon : super ambiance dans la nasse, les manifestant·es chantent et dansent

    Des prises de parole ont lieu dans la nasse qui est décidément the place to be aujourd’hui à Lyon. Elles ne sont pas audibles de tout·es cell·eux qui s’y trouvent donc on ne vous en dira pas grand chose. Par contre l’ambiance est chouette : on se marre, on danse, on chante.

    La foule scande « solidarité avec les sans papiers ! »

  • À la préfecture, les flics incorporent de force des badaud·es dans la nasse

    Coup de pression policier devant la préfecture. Les personnes qui passaient ou attendaient sur le trottoir ont été intégré·es de force dans la nasse par les flics.

  • La manifestation rejoint le rassemblement en soutien aux lycéens menacés d’expulsion

    Les manifestant·es arrivent à la préfecture où un rassemblement est programmé à 16h30 en soutien aux lycéens menacés d’expulsion.

    Lycéens menacés d’expulsion, assez des soupçons ! Rassemblement mercredi 16 mai

    Ils s’appellent Djelil, Alpha, Christian, Bérenger, Ben Yaya, Mahamadou, Douga, Inza. Ils ont entre 16 et 18 ans, sont élèves dans nos lycées, à Condorcet, Lamarque, Charlie Chaplin, Cuzin, Les Canuts… Ils ont risqué leur vie et marché à travers de nombreux pays avant d’arriver en France dans (...)

    17 mai 2018
  • Des centaines de manifestant·es et des centaines de flics convergent vers le centre-ville

    La manifestation est au niveau de Garibaldi, elle se dirige vers le centre de Lyon, toujours sous forme de nasse mobile. Le dispositif policier est vraiment délirant vu le nombre de manifestant·es.

  • Et en plus, il pleut... Sortez les k-ways !

    Histoire d’en rajouter sur l’ambiance délétère imposé par le dispositif policier disproportionné, la pluie se met à tomber sur le cortège. Des manifestant·es entonnent « il pleut, il pleut, sortez les k-ways ! ».

  • Il est désormais impossible de sortir de la nasse mouvante

    Ce qui ressemblait à une nasse mobile... est désormais une nasse mobile (étonnant, non ?). Alors que la manifestation est arrivée boulevard des Tchécoslovaques, il n’est en effet plus possible de traverser les rangs de flics pour rentrer ou sortir du cortège.

    Alors qu’on aurait pu espérer tirer bénéfice du fait que l’Europa League occupe les flics toute la journée, le fait que la ville soit sous haute surveillance conduit une fois de plus les manifestant·es à évoluer dans un climat policier hostile.

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  • 400 personnes manifestent dans une sorte de nasse mouvante

    D’après Lyon Mag, le dispositif déployé autour des manifestant·es serait celui initialement dédié à l’Europa League (dont la finale opposera l’Atletico Madrid à l’OM ce soir à Lyon).

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  • Après négocations avec les flics la manif démarre... en direction du commissariat Marius Berliet

    Les étudiant·es ont négocié le départ en manif avec la police. Sur demande des flics, le cortège prend la direction... du commissariat central de Lyon. Faut dire que nasser tout le monde là-bas, ce sera super pratique pour les flics.

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  • Plus de 200 étudiant·es et syndicalistes sont encerclé·es par la police

    Les flics entourent littéralement les manifestant·es qui sont plus de 200, surtout des étudiant·es et des syndicalistes. Au centre de ce qui ressemble un peu à une nasse perméable aux passages individuels (la police n’en finit pas d’innover et nous de galérer à décrire la situation), les prises de parole s’enchaînent.

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Depuis le début du mouvement étudiant, la répression policière fait rage au sein des universités. Les facs occupées les plus emblématiques du mouvement – Tolbiac, Toulouse, Paris 3, la Sorbonne… - ont été évacuées dans une violence inouïe avec des arrestations et condamnations de camarades à la clé.
Dans le même temps, les forces de l’Etat cherchent par tous les moyens à réprimer la contestation étudiante dans la rue ET sur les blocages. Plusieurs universités en ont fait les frais ces dernières semaines, notamment lors des manifestations du 1er mai à Lyon, à Rennes et à Paris.

Afin de mettre un point final à la contestation étudiante, de très nombreuses présidences d’universités ont fait le choix de tenir les examens finaux sous fort contrôle policier, méprisant au plus haut point les décisions démocratiques prises par les assemblées générales et les appels nationaux lancés par les syndicats étudiants, professionnels et la CNE. Récemment, cette présence policière s’est manifestée par des arrestations, des étudiant.e.s blessé.e.s, devant les portes de leurs propres facultés. Alors même que la plupart d’entre eux n’avaient tenté aucun blocage : iels venaient simplement passer leurs partiels !

Depuis ce jeudi 3 mai, la présidence de Lyon 2 a choisi de monter d’un cran la barre de la répression en coupant tout dialogue avec le mouvement étudiant de Lyon, en fermant campus et bibliothèques universitaires aux étudiant.e.s (mobilisé.e.s comme en révision). Cette collaboration avec la préfecture imposant un dispositif policier présent jour et nuit aux abords des campus, empêche donc toute tentative de blocage et/ou de reprise de la fac par les étudiant.e.s. Dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 mai, alors qu’ils et elles préparaient le blocage du campus de Bron, 5 camarades ont été interpellé.e.s après avoir été braqué.e.s par les forces policières avec leurs armes de service et traqué.e.s dans la nuit à l’aide de chiens.
Non contente de cette collaboration, la présidence de Lyon 2 a décidé de placer les examens terminaux sous surveillance policière et a d’ores et déjà prévu d’embaucher 50 agents de sécurité privée jour et nuit pour toute la durée des examens.

Cette dernière mesure pourra au moins satisfaire les enseignant.e.s vacataires attendant encore leur salaire, la présidence semblant avoir subitement découvert de nouvelles sources d’approvisionnements financiers.

Dernier ajout en date à cette situation des plus farfelues : dans sa complicité avec la préfecture, la présidence a décidé de déplacer les partiels du mercredi 16 mai, pour raisons « footballistiques ». Ironiquement, ce sont ceux-là même qui insistaient sur l’importance de maintenir à tout prix les partiels qui les relèguent aujourd’hui au second plan, lui préférant la finale de l’Europa League.

Contre la loi ORE, contre la répression du mouvement étudiant, pour une université populaire ouverte à tou.te.s nous vous appelons à converger à Lyon pour une manifestation nationale le mercredi 16 mai :

Rendez-vous à l’ENS à partir de 12h
Départ de la manifestation à Jet d’Eau (Tram T2 ou T4) à 14h.

Macron nous fait la guerre et sa police aussi mais on reste déters pour bloquer le pays !

Solidaires Etudiant.e.s Lyon

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