Au lendemain de décès impliquant l’intervention des forces de l’ordre, les procureurs sont souvent amenés à prendre la parole publiquement. Au risque de colporter des mensonges policiers… et de se faire ensuite corriger par la Justice.
Flagrant Déni
Flagrant déni dévoile les rouages de l’impunité, dénonce les dominations policières, soutient les plaintes et les plaignant·es. Flagrant déni est un média indépendant qui publie des infos subjectives mais surtout vérifiées, et un collectif qui propose une aide juridique et un soutien aux victimes de la police.
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Le « permis de tuer » de la police nationale enfin publié !
Après un bras de fer avec le ministère de l’Intérieur, Flagrant déni a obtenu communication de l’instruction qui fixe les règles d’usage des armes applicables aux policiers. Tenue secrète depuis sa rédaction en 2021, elle présente de grosses lacunes juridiques.
Découvrez le « 17 », guide pour les victimes de violences policières en 17 fiches pratiques et juridiques
Flagrant Déni publie le « 17 ». Un guide numérique interactif pour soutenir les victimes de violences policières dans leur parcours juridique. Le « 17 », guide pour les victimes de violences policières, en 17 fiches pratiques et juridiques, disponible en ligne
Inédit de par son exhaustivité et son fonctionnement, cet outil vise à offrir aux victimes et à leurs proches des ressources essentielles pour mieux comprendre et déjouer les rouages de l’impunité.
Les violences policières (...)
Mort de Mehdi : une non-enquête pour un non-lieu
Le 7 décembre, la cour d’appel de Lyon doit statuer sur les lacunes criantes du dossier. Mehdi D. a trouvé la mort en 2016 alors qu’il roulait en scooter. A-t-il été « parchoqué » par une voiture de police ? Malgré la destruction avérée de l’arrière du scooter, la justice ne s’est même pas posé la question.
« Des brèches dans la forteresse »
Entretien avec Paul Le Derff, volet 2. Les violences policières touchent des catégories de plus en plus larges de personnes. Les homicides policiers se multiplient… et les mobilisations aussi. Le chercheur pointe le rôle central des émeutes urbaines dans l’évolution du rapport de force.
« La légitimité policière tient surtout à la faible condamnation des policiers »
Entretien avec Paul Le Derff, volet 1. Le chercheur décrit les mécanismes qui contribuent à laisser la plupart des homicides policiers dans l’ombre du débat public. Il pointe les liens de collusion entre police, médias et justice, et le rôle central de cette dernière.
« Ils ne m’ont jamais informée, comme s’ils avaient abattu un chien errant »
Le 19 août 2022, Adam a été tué par la police. Comme souvent dans ces affaires, sa mère a été informée par la presse. Le procureur affirme que l’identité d’Adam n’a été établie que l’après-midi. Pourtant dès le matin, Darmanin présentait Adam comme un jeune « défavorablement connu ».
« Permis de tuer » : Darmanin refuse d’obtempérer
Deux décisions de justice ont rappelé que l’usage des armes n’est possible qu’en cas de danger « immédiat ». Les gendarmes diffusent cette règle en interne depuis 2017, mais la police continue de s’y refuser. En attendant, la police tue trois fois plus que les gendarmes.
« Pire qu’en Russie, j’ai vécu en France la plus grave violence policière à mon égard »
Réfugié politique en France, Serge témoigne des violences policières qu’il a subies un soir de mars 2023 par la police française. Il ne voit « pas beaucoup de différences avec la police russe ».
Tirs policiers : le droit a du mal à passer dans la pratique
La police a diffusé une instruction qui affirme que la loi est « assouplie » depuis 2017… ce qui est inexact. Depuis, les tirs des policiers ont augmenté trois fois plus vite que ceux des gendarmes. Une juriste le rappelle : en droit, il faut choisir entre légitime défense et vengeance.
Un appel à dons pour financer le premier guide pour les victimes de violences policières
Le « 17 » de Flagrant déni, un guide en 17 fiches pratiques et juridiques devrait paraître cet automne. Les lacunes actuelles de la loi sont nombreuses, mais le droit peut devenir une arme. Encore faut-il que les victimes et leurs avocat·es puissent y avoir accès !
Les chiffres de l’IGPN, un iceberg des violences policières
Combien d’enquêtes ont été ouvertes pendant les manifs pour les retraites ? Ou pendant les Gilets jaunes ? Personne ne le sait ! Le ministère de l’Intérieur distille des chiffres tronqués, qui participent à l’invisibilisation des violences policières.
Depuis Macron, la police n’exclut plus les fonctionnaires violents
Exclu Flagrant déni. Depuis 2018, il n’y a plus du tout d’exclusions disciplinaires pour les policiers violents. Brutalement, les sanctions ont été divisées par dix. Sébastian Roché (CNRS) y voit un véritable « changement de standards ». Décryptage.
Grenades explosives : pour en finir avec l’impunité
Pour en finir avec les grenades de la République (2/2). Aucun policier ou gendarme n’a jamais été condamné pour un usage illégal de grenade explosive. Les seules « fautes » condamnées par la justice… sont celles de Rémi Fraisse, tué par une grenade, et d’une autre victime. L’obscénité judiciaire doit cesser.
Charge du 13 avril à Lyon : « ils visaient les crânes »
Quentin*, blessé en même temps que le journaliste d’Actu Lyon, a déposé plainte ce lundi 24 avril. Il raconte avoir reçu des coups de matraque et de pied, y compris lorsqu’il était au sol. 7 autres personnes auraient été blessées à la tête lors de la même charge policière.
ART BRUTAL « Dire l’impunité policière » Expo collective et soirée de soutien organisée par Flagrant Déni
Jeudi 4 Mai 2023 à 18h à l’Annexe de l’ECG, 45 rue Bechevelin, LYON 7E
Tir de LBD classé sans suite : la justice lyonnaise saisie
L’enquête conduite par la « cellule de déontologie » n’a jamais auditionné le principal témoin. Les deux seuls auteurs possibles du tir rejettent la responsabilité l’un sur l’autre. Une « plainte avec constitution de partie civile » a été déposée jeudi dernier.
« Vous avez du culot de venir ici pour déposer plainte contre des collègues »
Achour* a subi des violences policières à Lyon. L’hôtel de police a d’abord refusé de prendre sa plainte, avant de lui réserver un traitement peu compatissant. L’IGPN ne prend pas les plaintes, donc il n’existe aucun service d’accueil spécialisé pour les victimes.
Violences policières : la justice blanchit mais cache son chiffre noir
Les procureurs trouvent deux fois plus d’excuses aux violences quand elles sont commises par des policiers. Un quart des agents considérés comme coupables sont absous en toute discrétion. Les premières statistiques dévoilées par Politis objectivent la fabrique de l’impunité.
La justice préfère les tabassés du centre ville
Violences policières sur la place Bellecour : condamnation des coupables. Violences policières à Vaulx-en-Velin : condamnation de la victime. La justice « indépendante » valide la partialité du traitement des dossiers par le parquet.