María Mercedes Ramos Cerinza est représentante du « Réseau de Fraternité et de Solidarité » ( REDHER), organisation qui agit pour la défense des droits humains et la construction d’un réseau de solidarité international des peuples.
Le but de sa venue est d’échanger avec des personnes originaires de Colombie et la population française à propos de la situation actuelle au pays ; particulièrement après l’arrivée du nouveau chef d’État positionné à la gauche du spectre politique.
Mme Ramos aura l’opportunité de réaliser une conférence débat dont l’intitulé est : « Mouvement social et lutte pour la vie digne dans la Colombie actuelle », qui aura lieu dans la salle « Conférences » au Palais du travail (9 place Lazare Goujon, Villeurbanne) le vendredi 5 mai à 18h30.
Les associations organisatrices de cet événement sont : l’ AFAL (association France Amérique), ECOVIPAD, UTOPAX, REDHER et CDP-Europe.
María Mercedes Ramos Cerinza travaille dans l’enseignement avec des secteurs paysans, des victimes de violence politique, des personnes déplacées. Elle a également participé à la préparation et l’analyse des archives relatives aux violations graves des droits humains pour le Centre National de la Mémoire Historique.
Depuis 2008, elle est impliquée dans la promotion et la défense des droits humains et droits des peuples, d’abord dans le mouvement étudiant qui a agi pendant le gouvernement d’Uribe Vélez, ensuite, au sein de la Fondation - qu’elle a créée avec d’autres étudiant·es - en 2012 et de laquelle elle est devenue responsable pédagogique de la formation aux droits humains pour les organisations sociales et populaires.
Son travail de défense des droits est centré sur la promotion des droits des victimes, la dénonciation des menaces et de la répression subie par le mouvement social et des organisations populaires (étudiant·es, jeunes, travailleurs et travailleurs informels, femmes, conseils d’action communautaire, enseignant·es, des coopératives, paysan·nes, d’autres organisations du Centre Est et du Congrès des Peuples).
Ce travail est principalement réalisé en coordination avec l’équipe régionale pour les droits humains présent dans le Centre-Est (Cospacc, Joel Sierra, Choapo, Bakia).
Venez nombreux·euses le vendredi 5 mai !
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