Le 2 janvier dans le bassin de Fraye a été trouvé le corps de Fathallah Belafhail. Il tentait de rejoindre la France en traversant la frontière franco-italienne comme tant d’autres considérés comme illégaux par les Etats. Il y a perdu la vie comme au moins 7 autres depuis 2018 dans nos montagnes. La faute en revient aux Etats français et italien qui surenchérissent dans la répréssion et conduisent à de telles situations. Rafles, fichages et chasses à l’Homme en montagnes sont ce que subissent les sans-papiers aux frontières. Les frontières qui matérialisent la violence d’Etat. La mort de Fathallah n’est pas un événement isolé mais nous rappelle que cette violence étatique est systémique et organisée, cela illustrée par chaque présence des outils répréssifs de l’Etat (PAF, gendarmerie, police, armée). La frontière alpine est un maillon de cette chaîne répréssive internationale. Nous considérons au vue de ces faits que nous devons réagir et nous mobiliser pour mettre fin à l’exploitation meurtrière des personnes illégalisées.
Ce ne sont pas les montagnes qui tuent, ce sont les Etats et leur police. Face à cela s’organiser est une nécessité.
Nous appellons à la mobilisation et à l’organisation dimanche 16 janvier à 13h à Claviere sur le parvis de l’eglise
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