Le 16 décembre, au début de la mobilisation contre la LOPPSI, un campement se met en place à Lyon sur la célèbre place Bellecour (le Punishment Park des manif’ pour les retraites). Deux fourgons, une tente, un braséro, des pancartes. Les municipaux et les nationaux qui passent dans la soirée nous laissent nous installer. Mais à 6h du mat’, un RG vient se renseigner. On est clairs : non seulement on ne part pas mais en plus on attend des copains et copines pour tracter dans la matinée et on espère l’arrivée d’autres camions toute la journée.
Les flics arrivent alors de plus en plus nombreux, appellent les pompiers pour éteindre le braséro sécurisé, embarquent le dernier camion à la fourrière et convoquent tout le monde (6 personnes) au commissariat pour audition. Christine résiste un peu plus que ses potes, c’est la garde à vue pour rébellion.
Puis s’ajoutent dégradation (coups de pieds dans les murs du comico) et refus de fichage (dons d’ADN, de photo et d’empreintes digitales). Comparution immédiate 48h plus tard : 3 mois ferme sans mandat de dépôt. Ce n’est pas assez pour le proc’ qui avait réclamé 4 mois avec mandat. Il fait donc appel.
Elle passe à la cour d’appel de Lyon (qui a très mauvaise réputation) vendredi 11 février à partir de 13h30.
Le collectif anti-LOPPSI appelle à la soutenir dés 13h devant la cour d’appel, sur les quais de Saône, quartier St Jean. Réunion de préparation sur Villeurbanne mercredi 9 au soir.
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