Soutien aux inculpées pour le sabotage de mâts de mesure éoliens en Haute-Vienne

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Plusieurs personnes ont été arrêtées et accusées de sabotages de mâts de mesure de projets d’éoliennes en Haute-Vienne, entre juillet et fin octobre 2022. Placées sous contrôle judiciaire avec obligation de verser une caution de 120 000 euros, elles ont fait appel de cette mesure, dont l’audience se tiendra le 9 mars prochain au tribunal de Limoges. Un comité de soutien s’est créé.

Soutien aux personnes inculpées pour le sabotage de mâts de mesure éoliens

Nous sommes un collectif d’individus qui soutiennent inconditionnellement les personnes accusées de destruction de plusieurs mâts de mesure du vent implantés en Haute-Vienne sur des sites prévus pour l’installation d’éoliennes industrielles.

Ces personnes n’appartiennent à aucune organisation politique. Elles n’ont d’autre prétention que d’être conscientes de l’extrême gravité de la situation de notre monde.
Nous partageons leurs convictions sur la nuisance sans borne des installations des éoliennes industrielles , et avons comme elles les yeux ouverts - et refusons de les fermer- sur le cauchemar technologique qui se propage dans le monde entier.

Nous avons les yeux ouverts sur l’avènement du pouvoir des machines et l’omniprésence des objets connectées sur nos vies avec la promesse illusoire d’une amélioration de notre quotidien.

Nous voyons les humaines se faire berner par l’attrait de la fée électricité. C’est elle qui alimente nos chaînes. Ces machines nous retirent petit à petit nos facultés, notre autonomie. Chaque fois que les humaines cèdent, en acceptant ces prothèses, elles perdent une part de leur puissance. C’est aussi du même coup une intrusion et un contrôle de nos vies.

Les entreprises capitalistes n’existent que pour retirer du profit de tout. Avec la complicité et l’aide financière de l’état, elles investissent dans l’éolien car c’est une manne financière. Ni plus ni moins. Y compris quand il n’y a pas de vent pour les alimenter.

On veut faire croire au public-connecté, aux citoyens-esclaves qu’avec les aérogénérateurs industriels nous allons vers une transition énergétique. Il n’a jamais été dans l’intention de nos gouvernants de démanteler les centrales nucléaires. Il s’agit d’une addition énergétique. Ce qui semble durable dans tout cela n’est autre que la folie de la civilisation occidentale qui impose son modèle de développement coûte que coûte, son modèle de destruction de la vie et de notre pouvoir autodétermination.

Il y a pourtant des milliers d’informations alarmantes qui sont déversées sur les réseaux. La majorité des êtres humaines semblent y être sourde.

Les personnes que nous soutenons ont choisi de vivre en retrait de la société, non loin de la forêt. Nous nous approprions ce mot d’ordre qui est le leur : « Nous sommes la nature qui se défend. » Ici comme ailleurs, nous condamnons la déforestation, la pollution sous toutes ses formes, sonore et visuelle, la perturbation des vols d’oiseaux et tant d’autres conséquences néfastes de l’implantation de ces aéro-générateurs industriels. Sans oublier la pollution générée par l’extraction des matériaux utilisés pour la fabrication de telles machines.

Nous comprenons et soutenons les inculpé-e-s même si nous pouvons avoir d’autres façons d’agir.

Nous ne pouvons rester inactif-ves.

Nous nous devons de réagir lorsque de telles personnes se voient persécutées, fustigées, soumises à des contrôles judiciaires abusifs par des autorités qui cautionnent et financent des entreprises qui confisquent et polluent la terre, l’eau et l’air uniquement pour en tirer profit.

Il n’est pas question que nous laissions ces personnes assumer une caution démesurée (120 000 euros).

Si la destruction de quelques mâts de mesure est au regard de la loi un délit, c’est pour nous un acte de résistance légitime commis sans violence sur des êtres vivants, c’est un acte symbolique qui ne fait qu’entamer l’assurance sans borne, la volonté de conquête de ces prédateurs cupides.

Dans un contexte de guerre sociale, ces actes nous semblent de l’ordre de l’auto-défense.

Les vraies victimes ne sont pas celles que la justice désigne. Les vraies victimes sont celles de ces prédateurs que rien n’arrêtent.

Premier rendez-vous le 9 mars à partir de 8 heures au tribunal de Limoges pour Appel contre le contrôle judiciaire

Pour être informée et proposer des actions de soutien,
s’inscrire sur la liste en envoyant un mail à sisme-request@lists.riseup.net

La suite à lire sur : https://labogue.info/spip.php?article1467

P.-S.

Certaines personnes risquent la préventive pour refus de payer la caution
après l’appel du 9 mars... Elles ont besoin de votre soutien...

Solidarité aux courageuses !

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  • Le 7 mars 2023 à 20:08, par sisme

    Le rendez-vous du 9 mars à Limoges est maintenu
    mais l’adresse est fausse voir ci-dessous

    Le comité de soutien aux inculpées de sabotage de mats de mesure éolien (SISME)
    Convie à un sit-in contre le contrôle judiciaire

    Dans la nuit du 18 janvier, plusieurs personnes ont été arrêtées, leurs lieux de vie perquisitionnés, une partie de leurs biens saisis, elles sont placées sous contrôle judiciaire. Elles sont accusées de sabotage de plusieurs mâts de mesure de projets d’éoliennes en Haute-Vienne, entre juillet et fin octobre 2022. Un comité de soutien s’est créé.

    Nous appelons à un rassemblement de soutien devant la Cour d’Appel de Limoges contre le contrôle judiciaire qui impose à la personne une caution de 100 000 euros pour rester en liberté.
    La politique carcérale aujourd’hui est d’emprisonner les gens avant de les juger, même s’il est reconnu que les prisons françaises restent surpeuplées avec un accroissement constant de la population, malgré la condamnation de la France par la Cour Européenne des Droits de L’homme en janvier 2020, pour traitements inhumains et dégradants en raison de la surpopulation de ses prisons.
    La personne au cours de cet appel refusera notamment le paiement de la caution. Ce refus peut entraîner une révocation du contrôle judiciaire et une mise en détention provisoire.
    Cette décision dépend beaucoup du rapport de force.
    S’il y a du monde devant le tribunal, s’il y a de la presse, il est possible « qu’ils n’osent pas » transformer la personne en « martyr »... Mais rien n’est sûr.

    C’est pourquoi, il est très important qu’il y ai une présence le 9 mars
    Sans parler du fait que la personne se sentira soutenue dans son refus de donner de l’argent à des prédateurs capitalistes de surcroît couverts par des assurances, largement subventionnés par l’état, et avant même qu’il y ai jugement !

    Rendez-vous :
    le 9 Mars de 8h à 12h
    place d’Aine, LIMOGES
    C’est auberge espagnole avec musique bienvenue !
    L’idée étant de faire un sit-in chaleureux
    En espérant que la température remonte ;-))
    On vous attends nombreuses !

    Solidarité aux courageuses !

    Pour se garer gratuitement : Derrière le palais de justice il y a un petit parc (Jardin d’Orsay) en surplomb (qui donne aussi sur le champ de foire, la place Winston Churchill où il y a la prison), au bout de ce jardin à quelques dizaines de mètres la place des Carmes, toutes les rues et avenues, ainsi que les traversières, qui partent de cette place sont hors péage.

  • Le 7 mars 2023 à 06:54, par Ortie

    Rassemblement devant le tribunal Le 9 mars à 10h30, la cour d’appel de Lyon (184, Rue Duguesclin à LYON 3°), un ultime recours de VDHF contre la préfecture de la Loire : la préfecture n’a pas demandé au promoteur EDPR (projet de parc éolien du Col de la Loge) sera jugé. La préfecture aurait dû demander au promoteur de déposer une demande de dérogation pour la destruction d’espèce protégée.

    Ironie de la situation, des espèces protégées sont présentes et identifiées mais cette demande de dérogation, en principe obligatoire, profite du flou en l’absence de quantification.

    Pour l’histoire, ce projet a fait l’objet de deux enquêtes publiques avec une grosse participation. Un refus très majoritaire a été rendu par le public, les communes et l’intercommunalité et le commissaire enquêteur. Fait rare, la seconde enquête a été diligentée à la demande du tribunal administratif, elle concernait les capacités financières plutôt minces du promoteur. D’autres actions ont eu lieu autour de ce projet...

    Ce jour-là, on jugera de la biodiversité pour la mettre en deuil. Nous y seront avec une banderolle

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