Bon pour le gros son c’est pas gagné mais qui sait, peut être que des poètes tomberont du ciel.
Pour le reste, des frites, du pain perdu, des infusions et une superbe façade pour plus d’une centaine de jeunes réfugié-es.
Depuis un mois les soutiens ne lâchent rien et persévèrent dans la sueur et le don. Un vent de solidarité avant la vague de froid. La rue qui a vu naître l’Abbé Pierre, a aussi vu le collège se transformer en terrain de jeu des graffeurs lyonnais pour devenir un squat d’hébergement d’urgence.
Ce sont des dizaines d’associations et d’individu-es qui se dressent face à la métropole, répondant à son manque d’efficience quant à la question des mineurs et de l’immigration. Les expulsions font rage malgré les locaux vides qui ne manquent pas et le nombre sans cesse croissant de sans-abris.
Pour une fois s’agit pas de ramer, simplement de se réchauffer autour des derniers rayons de soleil.
L’adresse : Collège Maurice Scève, rue thévenet, Lyon 4e
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