Alors que je comptais prendre gratuitement le métro à Part-Dieu par l’entrée juste devant la gare. Des agents de sécurité d’entreprises privés engagés pour le plan vigi-pirate avait remplacé les Roms tentant habituellement de revendre des tickets. Constatant que j’attendais manifestement qu’une personne rentre pour passer derrière elle, l’un d’eux m’interpella pour me signaler que je devais acheter un ticket. C’est assez sidérant de constater le nombre d’employé se sentant obligé de faire du zèle sans raisons autre que d’embêter le monde. Je lui répondis que cela ne faisait pas partie de son travail que de s’occuper de la fraude. Il me rétorqua que je ne devais pas lui apprendre son métier. J’arguai que manifestement je le devais puisque seule la menace d’une attaque terroriste justifier sa présence (ou pas) et que je n’avais pas les moyens de payer le métro d’autant que je travaillais parfois jusqu’à 70 heures semaines (je suis étudiant). Il tenta de me faire la morale en signalant que les honnêtes gens payaient le métro pour moi. J’essayai de lui expliquer que pour moi il n’avait pas à payer non plus. Il me coupa pour m’expliquer que si le métro était si cher c’était ma faute et celle de mes comparse. Je lui opposai alors ma vision de la chose en lui expliquant que les portiques, les contrôleurs et lui-même étaient des coûts inutiles responsable de la non-gratuité des transports. Sortant de nulle part il m’expliqua que s’il n’était pas là je me ferais attaquer par des roumains. Dégoûté par ce racisme gratuit je le qualifiai alors haut et fort de raciste avant de m’en aller quérir une bouche de métro sans chien de garde.
Je vous laisse juge d’émettre des réflexions sur la politique de prix des transports en commun, l’état d’urgence et le racisme anti-rom.
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