"C’est le détenu qui a mis le feu à sa cellule. On ne sait pas encore pour quelle raison", affirme le procureur de la République de Roanne Abdelkrim Grini. Avant d’ajouter : "Il était en quartier disciplinaire car c’est un détenu connu pour des faits de violences et menaces envers le personnel". Une enquête a été ouverte et il faut au préalable procéder à un travail de salissement du défunt pour atténuer toute velléité d’indignation... Mécanique classique.
Mais il est nécessaire de rappeler quelques considérations de base : quelles que soient les circonstances, les prisonnier.es ont raison de se révolter.
Lire l’article du Progrès ici.
Pour rappel, un prisonnier de la Maison d’arrêt de Villepinte est décédé dans des circonstances similaires il y a quelques jours. À ce propos, lire cet article publié par le journal L’Envolée.
Avec plus de 1 000 prisonniers entassés dans une prison de 587 « places », la maison d’arrêt de Villepinte en Seine-St-Denis est l’une des plus surpeuplées de France.
Khaled, un prisonnier de 28 ans, est mort mardi soir dans l’incendie de sa cellule. Ses codétenus dénoncent une « bavure », soulignant que les matons ont tardé à intervenir en toute connaissance de cause. Ce n’est pas la première fois que l’administration pénitentiaire laisse crever quelqu’un dans sa cellule sans rien faire, loin de là : dernièrement, le 19 octobre et le 14 novembre 2019, deux prisonniers de la prison de la Santé sont ainsi morts brûlés dans leurs cellules ; les pompiers avaient mis plus de trois heures à intervenir. Sur les réseaux, beaucoup de prisonniers ont réagi à la mort de Khaled pour lui rendre hommage, raconter ce qui s’est vraiment passé et crier leur rage contre la prison, qui tue.Voici un témoignage trouvé sur Snapchat, légèrement condensé :
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>Appel à soutien aux militantes de Riposte Alimentaire - Procès 19/11 à 13H30 Cour d’appel
Samedi 10 février 2024, deux activistes de Riposte Alimentaire avaient aspergé de soupe le tableau « Printemps » de Claude Monet au musée des Beaux-Arts de Lyon afin d’alerter sur la crise climatique et sociale à venir. Placées en garde à vue, elles avaient été relaxées mardi 18 juin par le...
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