Malgré les maigres concessions de Pinera , la mobilisation ne faiblit pas. Grèves, manifestations massives , grève générale, incendies de bâtiments publics,pillage de magasins, violents affrontements avec la police, la révolte des chiliens ne se calme pas. Et la répression non plus. Pinera a rappelé à la rescousse les flics retraités et envoyé sa famille à Sydney. Commencerait-il à avoir peur ?!
Le 14 novembre est aussi l’anniversaire de la mort de Camilo Catrillanca, militant Mapuche, assassiné par un policier l’an dernier d’une balle dans la nuque.
Ceux qui ont perdu la vue pendant les manifestations répondent ; « ils ont voulu nous aveugler mais ils ont ouverts les yeux de tout le peuple »
Ceux qui ont perdu la vie restent « Presente, ahora y siempre » (Présents, maintenant et pour toujours).
Le Chili, qui était présenté par Pinera jusqu’alors comme « une oasis de stabilité , de prospérité et de croissance » se découvre aux yeux du monde, particulièrement en Amérique latine, comme « une oasis où on meurt de soif ».
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info