Dans le cadre du mois de Novembre Libertaire
Samedi 25 novembre à la MJC Jean Macé à 19h - Partie 1
En présence du réalisateur Tancrède Ramonet, de Mimmo Pucciareli (CEDRATS) et Claire Auzias (Historienne)
Organisé par Novembre Libertaire et Tillandsia productions.
Lundi 27 novembre à la MJC Monplaisir à 19h - Partie 2.
En présence du réalisateur Tancrède Ramonet, de Daniel Colson (sociologue) et Jean-Christophe Angaut (philosophe)
Organisé par Novembre Libertaire et Tillandsia productions
// SYNOPSIS //
Livre 1 : La Volupté de la destruction (1840 – 1914)
Né du capitalisme, frère ennemi du communisme d’État, l’anarchisme n’a eu pourtant de cesse de souffler son vent de liberté et de révolte sur le monde.
Depuis la Commune de Paris jusqu’à l’émergence des premières grandes organisations syndicales, de l’apparition de milieux libres avec leurs pratiques de vie alternatives jusqu’à la mise en place d’écoles libertaires, le mouvement anarchiste a été à l’origine des premières révolutions et, sur les cinq continents, l’un des principaux promoteurs des grandes avancées sociales.
Mais d’où vient donc l’odeur de souffre qui précède chacun de ces sombres cortèges ? Est-ce parce que ces révolutionnaires ont justifié la violence insurrectionnelle et à l’occasion, à l’instar de Ravachol ou Bonnot, été parmi les premiers à jouer du couteau ou du révolver et à faire parler la poudre ? Ou ne s’agit-il là que d’un triste malentendu, une noire légende, voire un simple fantasme médiatique et policier, qui aurait dessiné le portrait de ces utopistes savants en apôtre de la destruction ?
De France au Japon et de Chicago à Buenos Aires, la Volupté de la destruction révèle les origines de cette pensée et dresse le portrait de ceux qui furent les pères fondateurs du mouvement libertaire. Mais, en revenant aussi sur les principaux évènements de l’histoire ouvrière de la fin du 19e et du début du 20e (la création de l’internationale, fête du premier mai, attentats à la Belle époque, bataille pour la journée de huit heures), il dévoile surtout le rôle fondamental joué par les anarchistes dans le mouvement social au 19e siècle et au début du 20e.
// SYNOPSIS //
Livre 2 : La Mémoire des vaincus (1911 – 1945)
Insurrectionnaliste, individualiste, illégaliste, végétariens, anarcha-féministe, anarchiste chrétien ou encore anarcho-primitiviste, l’anarchisme a presque autant de sensibilités qu’il n’a de figure et s’il semble aujourd’hui minoritaire, on oublie trop souvent qu’il fut un temps où il domina le monde.
Et pourtant au sortir de la première guerre mondiale, en Europe, l’anarchisme semblait avoir perdu presque toute son influence.
Ce n’étaient pas seulement les attentats des propagandistes par le fait, ni même la proclamation à cors et à cris des lois scélérates, qui l’avaient rendu inaudible, mais bien plutôt les bombes qui, de Verdun à la Somme, en passant par le Chemin des dames, en assassinant dans certains pays près du tiers des travailleurs, avaient réduit au silence la masse des militants. Sans parler de ces millions d’amputés, de traumatisés et de gueules cassées pour lesquels la révolution n’étaient plus une priorité.
Mais à la périphérie des grands pays industrialisés, au pourtour du monde occidental, les anarchistes ont survécu. Ils s’organisent, se rassemblent aux marges des empires, reprennent les armes et essaient partout de faire triompher leur idéal.
Or pour l’emporter, face à une Réaction, qui elle aussi a de nombreux visages, les libertaires ne peuvent plus seulement imaginer de douces utopies et inventer de généreuses pratiques. Dans cet entre-deux guerres fécond, où le capitalisme enfante ses deux bêtes immondes, stalinisme et fascisme, face à l’hydre totalitaire qui, généralise un peu plus le vol et industrialise la mort, ils doivent mener une guerre sur tous les fronts et plus que jamais prouver dans les faits l’efficacité de leur pensée.
C’est ainsi, qu’au Mexique, en Russie ou en Espagne notamment, que les anarchistes vont conduire, au nom de la justice et de la liberté, certaines des plus grandes révolutions du 20e siècle et écrire en lettre rouges et noires une nouvelle page de notre histoire.
// ÉCRANS CRITIQUES //
C’est un cycle de projections de films documentaires qui se déroulera de novembre 2017 à mai 2018 à la MJC Monplaisir, à la MJC Jean Macé et à l’Université Lyon 2.
https://tillandsia-video.com/2017/08/29/ecrans-critiques/
Nous établissons notre programmation avec le souci de proposer des films variés, relevant de démarches différentes, traitant de sujets de société, d’histoire, de politique, d’anthropologie.
L’objectif de ces projections-rencontres est de donner à voir un cinéma engagé, qui va à l’encontre de la pensée unique et homogène, et d’échanger à partir du déplacement du regard auquel invitent les films.
Les séances seront suivies d’une discussion avec, autant que faire se peut, le réalisateur et un invité.
Entrée prix libre
C’est où ?
A la MJC Jean Macé : 38 Rue Camille Roy, 69007 Lyon
Accès Métro B - arrêt Jean Macé ou Tram T2 – arrêt Garibaldi-Berthelot
A la MJC Monplaisir : 25 Avenue des Frères Lumière, 69008 Lyon
Accès Métro D - arrêt Sans Soucis
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