Au départ de la manifestation à l’université Lyon 2, plus de 600 personnes étés présentent contre la hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers, à l’appel du Mouvement des étudiants étrangers et du Collectif étudiants sans papiers.
La composition hétéroclyte du cortège en début de manifestation a créé une ambiance singulière. Certains militants d’extrème droite et du Bastion Social avaient infiltrés les « gilets jaunes » et n’avaient sûrement pas du précisément vérifier l’appel étudiant à la manifestation. Rapidement d’ailleurs, lors d’une pause du cortège au niveau du rectorat, ces quelques individus ont compris qu’ils n’étaient pas les bienvenues et ont quittés le cortège et essayant au maximum de récupérer tous les « gilet jaunes » derrière eux. Au final ils ont réussi à créer une division entre « gilets jaunes », une petite moitié est parti à Bellecour ; mais une centaine, l’autre moitié, est resté au côté des étudiant.es durant toute la manif, et ensemble, tout le cortège scandait « Solidarité avec les étudiants du Monde entier », « Français, immigré, même patron, même combat », ou encore « Macron démission » ou « Une seule solution, révolution ! ».
Une fois arrivé à la préfecture, la manifestation a pris fin et les étudiant.es ont appelés à l’organisation d’une AG à Lyon 2 Quais, pendant que les « gilets jaunes » et quelques étudiant.es allaient place Bellecour.
Si la manifestation fut festive et marquée par l’union entre des « gilets jaunes » et les étudiant.es, il faut avouer que ce fut bizarre de voir des membres connus de l’extrème droite lyonnaise venir à une manifestation de soutien pour les étudiant.es étranger.es et sans-papiers. Dans un climat social bouillant, ce fut plaisant de voir que la manifestation n’a pas transigé avec ces mots d’ordre pour satisfaire quelques éléments venus sans trop savoir pourquoi. De plus, sans violence, il fut assez rapidement exprimé que certaines personnes n’avaient clairement pas leur place dans cette manifestation et qu’ils devaient partir. Mais enfin que « gilets jaunes » et étudiant.es pouvaient manifester ensemble contre la casse social tout azimut de Macron et son monde.
L’appel à manifester :
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