L’objectif d’un chef d’État qui déclare une guerre et de l’élite qui le soutien est de prolonger la guerre économique menée contre la population. Les plus démunis en sont les premières victimes. Le but de la guerre est de maintenir les peuples dans un état de pauvreté et
d’ignorance afin de justifier l’inégalité économique et sociale en la présentant comme naturelle, inévitable, fatale. Le patronat, soutenu par les gouvernements successifs, s’enrichit avec l’industrie de l’armement.

Lorsque Georges Bush envoie les soldats étasuniens en Afghanistan ou en Irak, ce n’est pas pour combattre le terrorisme ou chercher des armes de destruction massive, mais pour accroître les pouvoirs de sa caste et mettre la main sur les puits de pétrole. C’est la même logique
capitaliste qui anime l’état français lorsqu’il envoie son armée en Afrique.

La prétendue « guerre contre le terrorisme » est d’ailleurs, pour les gouvernements occidentaux, une excellente occasion de remettre en question les libertés publics et individuelles : vidéo surveillance,
nouvel armement policier, plan vigipirate, lois sécuritaires, etc. La guerre contre le terrorisme se transforme en une guerre contre les mouvements sociaux : Le mouvement lycéen fut très durement réprimé
(grande brutalité des forces de l’ordre), l’État envoie les forces spéciale de l’armée et le GIGN sur les syndicalistes de la SNCM qui s’étaient réappropriés leur outil de travail, le GIPN et les CRS attaquent les postiers en grèves à Bègles.

Contre la logique de guerre qui enrichit les industriels de l’armement et appauvrit, sacrifie les peuples.

Pour un autre futur, dans un monde sans armées ni frontières.

Manif rouge et noire antimilitariste

Le 11 novembre à 15h place bellecour

Signataires : UD CNT69, UGAL, OCL, la Gryffe et NO PASARAN