Ces évènement ont eu lieu après une premiere révolte au CPR de Turin le 4 février dont nous vous parlions ici.
Un incendie s’est déclaré à l’intérieur de la zone verte. L’entrée des pompiers, qui étaient dejà sur place après la dernière révolte, a été ralentie, donnant suffisamment de temps a l’incendie de rendre (certainement complètement) inhabitable la dernière zone restante du CPR de Turin.
Un important déploiement de flics, de gendarmes et de guardia di finanza a fait irruption dans la zone peu après, battant violemment les détenus. De l’intérieur, les récits décrivent clairement les images de sang sur le sol mélangé à l’eau pulvérisée par les pompiers pour éteindre le feu qui détruisait le bloc.
À la suite des passages à tabac des flics, certains détenus sont actuellement dans un état grave. Tous, soit une quarantaine de personnes, dorment désormais sans couverture ni matelas dans la cantine du bloc. Pendant quelques heures, ils ont été littéralement séquestrés par les flics, encerclés et battus.
En particulier, lorsque les solidaires sont arrivés à l’extérieur des murs du CPR, la police a empêché l’accès aux cabines téléphoniques afin de couper toute communication avec celleux qui étaient venus manifester leur solidarité avec les détenus en révolte.
Ces derniers jours, à l’intérieur de la zone verte, une importante épidémie de gale s’était rapidement propagée en raison des négligences répétées de la gestion sanitaire interne.
Une vingtaine de détenus avaient décidé d’entamer une grève de la faim contre les conditions ignobles qui leur étaient réservées par l’administration.
Certains de ceux qui avaient été frappés par la police au cours des premiers jours des révoltes n’avaient jamais été conduits à l’hôpital, bien que dans certains cas ils se soient plaints d’avoir les os cassés. Les passages à tabac ont également continué au cours des deux semaines suivantes.
La nourriture distribuée aux détenus était, comme toujours, soit périmée, soit pleine d’insectes, et pour shooter de force les détenus, elle était bourrée de calmants.
Une fois de plus, la colère s’est enflammé grâce à la ténacité des détenus, mettant à l’épreuve un établissement qui dès demain, pourrait être totalement inutilisable .
Le CPR ne ferme qu’avec le feu.
Feu aux CPR !
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