Des banderoles Jamais Sans Toit pour la fête des lumières
Ce vendredi 7 décembre, des militants de Jamais sans Toit ont accroché de nombreuses banderoles tout autour de la mairie centrale de Lyon. L’accrochage rapide a été fait rapidement et a été bien accueilli du public spectateur. Bien évidement, les banderoles placées sur la place des Terreaux ont été les premières retirées. Tiens, tiens ! Face à la mairie, la vérité gênerait-elle quelqu’un ?
Le parcours des banderoles était le suivant : place Sathonay, place des Terreaux, Lycée La Marinière-Terreaux, place Louis Pradel, place des Capucins.
Ce samedi, des banderoles sont encore en place : sur le lycée La Marinière -Terreaux, sur des escaliers de la place des Capucins.
Voici le communiqué de presse :
Ce week-end Lyon accueillera 2 millions de visiteurs, mais il n’est pas possible d’offrir un toit à près de 300 enfants qui dorment dehors.
Pour cette fête des lumières, le collectif Jamais Sans Toit a placé dans différents lieux 7 banderoles afin d’attirer l’attention de tous les visiteurs sur la situation des familles sans logement dans l’agglomération. Le maire de Lyon se gargarise de la fête des Lumières depuis plusieurs années et du rayonnement international de la ville de Lyon, mais pendant ce temps des familles avec des enfants (dont certains en bas âge) passent leurs nuits dehors. Les pouvoirs publics, préfecture, mairies, métropole se renvoient la responsabilité, alors que des solutions existent sur l’agglomération pour mettre à l’abri ces enfants et que la loi soit respectée.
Depuis mi novembre, une quinzaine d’écoles, collèges ou lycées ont fait le choix d’ouvrir leurs portes la nuit pour accueillir des familles.
Actuellement des écoles et un collège sont encore occupées à Vaulx-en-Velin (Wallon, Gtandclément et le collège Barbusse), à Vénissieux (Jean Moulin) et à Villeurbanne (Jean Zay). A Vaulx-en-Velin, la mairie met la pression sur les écoles en envoyant la police dans les écoles et en faisant relever les identités des personnes présentes, la solidarité est-elle un délit ? Il est pourtant bon de rappeler que la mairie de Vaulx-en-Velin est propriétaire d’un ancien hôtel actuellement inutilisé !
La préfecture n’a apporté aucune solution pour ces occupations alors qu’elle l’a fait pour des écoles du centre ce Lyon, y-a-t-il un micro-climat dans les banlieues lyonnaises expliquant que des enfants puissent y passer des nuits dehors ?
Le collectif Jamais Sans Toit demande seulement que l’article 3452-2 du
Code de l’Action sociale et des familles, qui a force de loi stipule :
« Toute personne en situation de détresse a accès à tout moment à un
hébergement d’urgence » soit appliqué.
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