Il n’y eut plus de doutes, sur cette opération dite “bouclier de l’Euphrate”, lorsque les bombardements de l’aviation ciblèrent les zones où tant les YPG/YPJ que les forces communes du FDS (alliance qui a permis la récente reprise de Manbij) se trouvaient. Il en fut de même sur les villages autour de Jerablus. Un bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme estimait que les frappes avaient déjà tué au moins 40 civils et blessé plus de 70 personnes dimanche.
Le ministre des Affaires étrangères de Turquie, Mevlût Cavusoğlu a prévenu : « Les YPG (Unités de protection du peuple kurde), comme les Etats-Unis l’ont promis, et eux-mêmes l’ont déclaré, doivent repasser à l’est de l’Euphrate dès que possible, et tant qu’ils ne le feront pas ils (resteront) une cible ». Le secteur de Manbij, plus exactement le village de Dandania a aussitôt lui aussi été l’objet de bombardements qui ont fait des victimes civiles dont 3 enfants…
L’armée turque a fait entrer une cinquantaine de chars et quelques centaines de soldats (près de 400, appuyé par des groupes djihadistes anti Assad, marionnettes des Etat-Unis) sur le sol syrien, mercredi dernier et ne prévoit pas de se retirer.
A son tour, Erdoğan a déclaré dimanche : « Nous n’accepterons aucune activité terroriste près de nos frontières », lors d’une visite à Antep, où il a sans doute conforté ses assassins locaux. Il a précisé qu’il “lutterait avec la même détermination” autant contre les djihadistes de Daech que contre les combattants kurdes du YPG. (Unités de protection du peuple). La presse aux ordres, elle, relaie depuis les mensonges sur les “gangs de la frontière”. Nous y avons cherché en vain à ce jour des informations fiables.
Des sources venues de journalistes présents dans la zone, confirment que les chars turcs n’ont guère combattus de djihadistes de Daech, ceux-ci s’étant repliés.
>Féministes contre l’armement et le génocide en Palestine : appel à coordination ce jeudi 21 novembre à l’Atelier des Canulars
Suite à l’appel initié par l’Assemblée féministe Paris-Banlieue contre l’armement en Israël et pour la fin du genocide en Palestine, des manifestations sont organisées à Paris, Marseille, Nice et Bordeaux tous les 8 du mois pour « rythmer cette lutte et l’inscrire dans la durée ».
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info