Depuis la dissolution, c’est un flot ininterrompu de commentaires, de pseudo analyses, de conjectures, de sondages, de libération de la parole fasciste. C’est un flot de merde.
Son débit sera à son maximum dimanche soir, 20h pétante. Les journalistes politiques vivent leur meilleure vie et spéculerons sur la probabilité qu’on nous mette bien sur la gueule.
On voit beaucoup de bonnes raisons de ne pas subir ça tout seul :
quoiqu’il se passe dans les jours à venir, il va bien falloir (ré)apprendre à se tenir ensemble. Attendre le 7 au soir c’est prendre le risque qu’il soit un peu tard.
le 30 au soir, en vérité et malgré le bavardage, on ne saura toujours pas à quelle sauce on va être mangé. La stupéfaction et le commentariat créent de l’impuissance. Il faut la briser.
des groupuscules fascistes dissous et des doudounes-sans-manches récemment converties à la gomina pourraient avoir envie de célébrer en avance. Occuper le terrain en nombre c’est les dissuader de faire les malins. Montrer que malgré leurs gesticulations, non Lyon n’est pas fasciste.
le ministre, les préfets, les maires, réclament ou annoncent des « renforts » pour empêcher les prémices de la « guerre civile » que le roi fou a prédit. Il s’agit en vérité (technique maintes fois utilisée l’année dernière) de nous intimider. Et de prétendre que tout se passe uniquement dans les urnes et à la télé (restez chez vous !). On ne va quand même pas, dès maintenant,se laisser terroriser.
Il y a encore sûrement plein d’autres raisons de sortir ce soir-là.
Ramenez-les avec vous.
Dimanche 20h Terreaux.
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