Après les rassemblements des mardis 17/11 et 24/11, nous appelons les lyonnais à maintenir la pression contre l’ensemble de la loi liberticide dite de « sécurité globale » . Un appel à la manifestation samedi 28/11 est proposé place des terreaux, 14h, dans le cadre de l’appel national à organiser samedi partout en France des marches pour les libertés contre la loi sécurité globale et le nouveau schéma de maintien de l’ordre.
Gazages et affrontements autour de la place Bellcour.
Attention, les affrontements ont repris autour de la place Bellecour et aux alentours. La police continue de patrouiller dans les rues en faisant usage de la force (gazage, matraquage) afin d’empêcher la sortie de la place Bellecour en groupe. Les contrôles et fouilles continuent dans les petites rues. Les pancartes et banderoles sont systématiquement confisquées et détruites. La liberté d’expression version police nationale.
Faites attention à vous, des arrestations ont été signalées sur la place Bellecour.
Attention, contrôles et fouilles autour de la place Bellecour
La police occupe les rues autour de la place Bellecour et contrôle et fouille les manifestant.es qui quittent la place. Des « fouilles » ont été vues rue Gasparin et des flics à moto quadrillent les rues alentours.
Les affrontements continuent sur et autour du pont de la Guillotière
Alors que place Bellecour, les dernier.ères manifestant.es arrivent et qu’une ambiance festive s’installe autour de musique techno, les affrontements continuent autour du Pont de la Guillotière, place Raspail et quai Augagneur.
Gazage massif en queue de manifestation. La police ferme et force le pas.
Les dernier.eres manifestant.es sont la cible de tir lacrymogène afin de les forcer à avancer et traverser le pont de la Guillotière.
La mort de Steve Maia Caniço à Nantes en 2019 semble être inconnue de la police lyonnaise qui gaz MASSIVEMENT le pont de la Guillotière alors qu’il y a encore beaucoup de monde dessus.
Loi de « Securité Globale » ou non, continuons à filmer et photographier les méthodes violentes et dangereuses de la police.
Les premier.es manifestant.es arrivent à Bellecour
La tête de la manifestation a enfin pu passer le pont de la Guillotière et rejoindre la place Bellecour. Bien entendu, nouvelle norme depuis l’année dernière, la rue de la Barre est occupée par la milice « Bourgeoise Globale »
Ce serait bête que des oeufs de peintures embêtent la haute bourgeoisie lyonnaise dans l’ancien hôpital de l’Hôtel-Dieu, alors que l’hôpital public manque de moyen en pleine crise de pandémie mondiale.
Affrontement place Raspail alors que la manifestation s’étale le long des quais du Rhône
Alors que la tête de la manifestation est bloquée au milieu du pont de la Guillotière et que le gros du cortège forme une énorme chenille humaine sur les quais, des affrontements éclatent place Raspail.
La tête de la manifestation arrive à hauteur du pont de la Guillotière
Devant comme derrière, les manifestant.es scandent « ACAB » !
Les gendarmes mobiles reculent tout en essayant de ralentir le rythme du cortège de tête.
Les GM bloquent l’accès au pont de la Guillotière :
A l’arrière, la liberté d’expression, enfin ce qu’il en reste sous la Macronie, s’exprime :
Tentative de manifestation sauvage vers la préfecture stoppée par une pluie de lacrymogène
Le bastion de « l’Autoritarisme Global », aka la préfecture, est bien défendu. Au premier pas de travers la manifestation est largement gazée par des salves de tirs de lacrymogène.
Mais la bonne ambiance perdure et la manifestation chante « Et tout le monde déteste la police ! »
L’hélico de « Surveillance Globale » arrive au dessus de la manifestation :
Départ de la manifestation contre la loi de « Sécurité Globale »
Plus de 10.000 personnes commencent à se mettre « En marche » contre les lois liberticides du gouvernement. La tête de la manifestation est en train de traverser le pont Morand alors que la place des Terreaux est encore pleine de monde.
La liberté d’expression ne s’use que quand on ne s’en sert pas !
En attendant les lois liberticides qui interdisent de faire des commentaires sur les lois et la police liberticide, les manifestant.es se font plaisir :
La place se remplie malgré la force présence policière.
Autour de la manifestation, dans le métro, devant l’Hôtel de Ville pour protéger la mairie greenwashée, la police est partout pour assurer une « sécurité globale ».
Sur la place toujours plus remplie, plusieurs paroles sont en cours.
La place des Terreaux est déjà remplie de monde contre la loi de « Sécurité Globale » à Lyon
Attention des contrôles et fouilles de sac sont en cours aux alentours de la manifestation par les forces de « sécurité globale ». Les fouilles de sacs sont devenues la norme en quelques années.
Pour avoir le nom des avocat·e·s disponibles pour cet après midi, contacter la caisse de solidarité
Si vous ne connaissez pas d’avocat.e, n’hésitez pas à nous contacter pour avoir le nom d’une avocate disponible samedi en cas de garde-à-vue.
06.43.08.50.32 par SMS ou Signal.
La caisse de solidarité de Lyon
Appel à manifestation samedi 28/11 place des terreaux, 14h, dans le cadre de l’appel national à organiser samedi partout en France des marches pour les libertés contre la loi sécurité globale et le nouveau schéma de maintien de l’ordre.
Communiqué commun de la coordination « StopLoiSecuriteGlobale » (Paris)
Nous appelons à participer aux marches des libertés organisées partout en France ce samedi 28 novembre 2020. A Paris, celle-ci aura lieu de 14h à 18h de la place de la République jusqu’à la place de la Bastille, sur laquelle un rassemblement se tiendra avec des prises de paroles d’artistes et de grandes voix des libertés. Nous vous invitons à marcher avec une croix X sur votre masque, symbolisant l’atteinte à la liberté d’expression.
Après les rassemblements du 17 novembre à l’Assemblée nationale, du 21 novembre sur la place du Trocadéro et aux quatre coins du pays, réunissant des dizaines de milliers de personnes, le mouvement pour la liberté de l’information et pour le respect de l’Etat de droit et de nos libertés ne cesse de croître. Le ministre de l’Intérieur nous a reçu sans nous écouter. Face à cette politique autoritaire et au basculement possible dans un Etat de police, comme sur la place de la République, dans la nuit du lundi 23 novembre au cours de laquelle des demandeurs d’asile et des journalistes ont été tabassés par les forces de l’ordre, il est urgent de rassembler toutes les forces syndicales, associatives, politiques et culturelles du pays qui s’opposent au nouveau schéma national du maintien de l’ordre ainsi qu’à la loi sécurité globale, avant qu’elle ne soit soumise au Sénat.
Nous ne voulons pas d’une loi qui porte atteinte aux libertés fondamentales et au regard des citoyen-ne-s.
Nous refusons que la France soit le pays des violences policières et des atteintes à la liberté d’informer.
Nous alertons sur le fait que la France risque de se retrouver cette année aux côtés du Pakistan, du Soudan, de la Somalie, de la Turquie, d’Israël et de la Chine… sur la liste des pays qui violent la liberté de la presse, lors de la prochaine session du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies, à Genève,début 2021.
Nous soutenons que sans images diffusées par la société civile, les violences policières resteront impunies.
Nous ne voulons pas d’une société où l’Etat peut voir avec des drones et des caméras piétons, sans être vu.
Nous rappelons que le droit français sanctionne les actes et non les intentions, comme le prévoit l’article 24.
Nous affirmons que l’atteinte au droit des citoyens et de la presse à informer est disproportionnée et que l’arsenal juridique existant est amplement suffisant pour protéger les forces de l’ordre d’éventuelles agressions consécutives à la diffusion d’images
Nous rappelons que l’article 12 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen institue une force publique et non pas une force floutée.
Nous sommes aux côtés de l’Onu, de la Commission européenne, du parlement européen, de la CNCDH, de la Défenseure des droits, et de toutes les forces progressistes pour condamner ces lois liberticides.
La coordination « StopLoiSecuriteGlobale », composée de syndicats, sociétés, collectifs, associations de journalistes et de réalisateurs, confédérations syndicales, associations, organisations de défense de droits humains appelle tou-te-s les citoyen-ne-s à signer cet appel, à se mobiliser et à organiser des marches des libertés partout en France ce samedi 28 novembre 2020. Nous ne resterons pas silencieux-ses ni assis-es, nous ne laisserons pas la France devenir une démocratie illibérale sans réagir.
Et toujours : si vous ne connaissez pas d’avocat.e, n’hésitez pas à nous contacter pour avoir le nom d’une avocate disponible samedi en cas de garde-à-vue.
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L’idée d’abolir la police a fait surface, des États-Unis à la France, pendant les révoltes en hommage à George Floyd, tué par un policier le 25 mai 2020. Les mots d’ordre de couper les fonds de la police et de démanteler progressivement cette institution meurtrière ont de nouveau été entendus...
Ce jeudi, le ministère de l’Intérieur devra s’expliquer devant le Conseil d’État. Il affirme ne pas enregistrer les images prises depuis le ciel, en dépit des preuves accumulées par le Comité.
Cela fait des années que l’application de messagerie Telegram est décriée sur des questions de sécurité numérique.
On a donc appris lundi qu’a présent Telegram allait collaborer avec la justice, notamment que « les adresses IP et les numéros de téléphones portables de ceux qui violent nos règles...
Les contrôleurs TCL, avaient obtenu le droit pour une expérimentation d’avoir des caméras piétonnes. Les petites caméras qui fonctionnent toujours très bien quand le contrôleur a des soucis jamais quand celui fait des dingueries !
Ils pouvaient l’utiliser depuis 2021, mais l’expérimentation...
Interrogés par le Comité des droits de l’Homme de l’ONU sur la hausse du nombre de décès consécutifs à l’intervention de la police, les représentants de l’État français sont passés à côté du sujet.
Le 27 octobre 2005, Bouna et Zyed meurent électrocutés alors qu’ils fuient un contrôle de police. Des émeutes embrasent Clichy-sous-Bois puis d’autres quartiers en France.
Cette année encore rendons hommage à Bouna et Zyed, à tous les autres tués par ou à cause de la police et aux frères...
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