Tous les jardins ne sont pas des endroits clos. Le Jardin solidaire, installé au fond de l’impasse Satan dans le XXe arrondissement de Paris, était un de ceux ouverts sur leur quartier, sur leur monde. Un jardin sans maître-jardinier où les rudérales et les plantes qu’ailleurs on dit parfois « mauvaises » avaient leur place. Pendant cinq ans, avant sa fermeture pour cause de projet immobilier, il fut un lieu autogéré, sans heures de fermeture et avec moins que rien de règlement où chacun pouvait venir non seulement flâner mais aussi planter comme bon lui semblait. C’était un lieu de liberté, de mixité sociale et de vie.
Le deuxième livre d’Olivier Pinalie, Chronique d’un Jardin solidaire, une aventure humaine et botanique, décrit de manière vivante et avec une douce nostalgie ce lieu dont il a lui-même été à l’origine en investissant, un beau jour de 2000, un terrain vague inculte que rien ne semblait prédestiner à devenir un lieu de respiration dans ce quartier déshérité de Paris.
Deux rencontres avec l’auteur sont proposées par :
- l’UD CNT 69, le jeudi 24 novembre à 19 h30 (44 rue Burdeau - Lyon 1er)
- La Ruche, le vendredi 25 novembre à 19h30 (19 rue de Prony - Villefranche), échanges suivis d’une bouffe en soutien au local.
Entrée libre, faites tourner l’info !
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