« Un don de 100€ ne vous coûtera que 34€ après réduction fiscale », « Les dons à notre association sont défiscalisés à 66% si vous payés l’impôt sur le revenu ». Ces phrases vous avez dû les entendre - ou les lires - souvent en fin d’année 2023.
D’après Wikipédia « Le don est l’action de donner sans contrepartie, de manière désintéressée et intemporelle. » Cependant, on vient de le voir, il peut permettre de bénéficier d’avantage économique, les entreprises n’étant pas non plus avares en dons, mais aussi d’avantages moraux. Combien d’articles ou d’heures d’antennes pour remercier notre bienfaiteur Bernard Arnault, de son don pour la reconstruction de Notre Dame de Paris. Les dons sont-ils encore des dons dans ce cas là ?
Toujours d’après Wikipédia et en corrélation avec le travail de différent.e.s anthropologues comme Bénédicte Bonzi : « [...], dans les systèmes de relations sociales, pour faire honneur au don, ou en remerciement, la personne en bénéficiant peut faire un don en retour, qu’on appelle le contre-don ». Mais dans une société de plus en plus inégalitaire, la possibilité du contre-don est limitée, voir impossible. Il s’instaure un relation de pouvoir, de dépendance entre le donneur et le receveur.
Derrière cet acte charitable, la religion ne se cache pas très loin dans l’histoire du don, quels sont les enjeux de pouvoirs qui se cachent ?
Cette causerie sera une causerie libre thématisée, sans intervenant.
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