« Fake news » : cette anglicisme à la mode depuis l’élection de Donald Trump, vous l’avez très probablement déjà entendue. Cette expression a le pouvoir de décrédibiliser une proposition, sans argumentation, à la manière d’un argument d’autorité. Pire, celui qui est accusé de propager des infox se verra en général assimilé à un groupe jugé socialement inacceptable : « islamo-gauchiste », « wokiste », « poutinophile » « complotiste »...
Pourtant les fausses informations sont propagées de tout bord. Des quidams sur les réseaux sociaux aux membres de gouvernements en passant par les médias de masse. Exemple récent en date : Loïc Signor, porte-parole de Renaissance, s’est attaqué à Marine Le Pen en la mettant en scène dans un montage généré par intelligence artificielle. Assez ironique venant du porte parole de Renaissance qui veut lutter contre les « fausses informations en ligne », notons ici la cible qui est Internet - et donc les citoyens - et non les fausses informations en général. L’IA et les réseaux sociaux, critiquables à bien des égards, sont mis en pature comme les causes principales de la propagation de ces fausses informations. Pourtant on les retrouve dans tous les médias de masse, qui peuvent en propager malgré leurs outils de fact-checking.
L’objectif de cette causerie est de discuter des fausses informations, au travers des différents médias, et voir comment y résister.
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