Le nudge, que l’on peut traduire par « coup de pouce » en français, vise à inciter les personnes à changer leurs comportements ou à faire certains choix sans les contraindre : sans obligation ou menaces de sanctions. Ce terme est issu du neuromarketting qui désigne l’application des neurosciences cognitives au marketing.

On retrouve le nudge un peu partout dans notre vie : de la mouche dans les urinoirs, au menu de restaurants avec viande en option, en passant par les messages positifs dans les escaliers du métro de la Part Dieu. Le nudge est censé améliorer nos comportements en nous incitant à faire « les bons choix ».

Mais améliore t-on réellement nos comportements lorsque l’on est manipulé pour faire ces non-choix ? N’y a t-il pas un côté paternaliste dans le nudge qui nous empêche d’agir par nous même ?

Définition neuromarketting : le neuromarketting vise la compréhension des opérations cérébrales impliquées dans le comportement des consommateurs. Cela permet aux entreprises de définir ce qui attire le plus les consommateurs, ce qu’ils retiennent des publicités et ce qui fait naître des émotions.