Bure c’est un petit village de 80 habitants dans la Meuse où l’État compte construire une gigantesque poubelle nucléaire pour enfouir les déchets les plus dangereux des centrales nucléaires. Pas simplement enfouir ceux qui ont déjà été produits mais valider l’hypothèse nucléaire dans la production d’électricité pour les décennies à venir. Face à ce projet dément la contestation a grandi ces dernières années. De quoi faire peur au lobby nucléaire qui agit en Meuse/Haute-Marne avec des méthodes qui feraient baver les plus pourris des mafieux. Il y a 3 ans, une instruction pour association de malfaiteurs a été ouverte contre les opposant.es. Des centaines de personnes ont été écoutées, des dizaines de perquisition ont eu lieu, des balises GPS ont été déposées sous les voitures des présumés chef.fes, des personnes ont été interdites de territoire, avec derrière ces moyens policiers délirants, la volonté de casser la lutte contre la poubelle nucléaire de Bure.
Cette semaine, à l’occasion du procès des malfaiteurs à Bar-le-Duc (Meuse) les 1er, 2 et 3 juin, nous revenons pendant une heure sur cette lutte et sa répression. On tend aussi notre micro aux réalisatrices du dernier film des scotcheuses tourné à Bure et à une militante qui revient sur « les bombes atomiques », rencontres féministes et antinucléaires.
photo/ collectif bure stop 55 dans Reporterre
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