« Les travailleurs ont bien compris qu’il n’y a pas de compromis possible sur ce projet inacceptable et dont ils demandent le retrait. Pour Noël, la poursuite de grèves et la pugnacité des salariés ont mis en échec une partie du plan du gouvernement. Mais les dangers demeurent.
Pour Noël, pas de trêve de la grève
Après les grèves et manifestations massives du 17 décembre, le Premier ministre a organisé deux jours de concertations avec les directions syndicales, auxquelles toutes se sont rendues. Avec ces concertations, l’objectif du gouvernement était de mettre fin à la mobilisation. Ainsi, le 19 décembre au soir, E. Philippe déclarait qu’il maintenait le projet de retraites par points, mais acceptait « d’améliorer les solutions proposées par le gouvernement dans une logique de compromis avec les partenaires sociaux ». Il annonçait de nouvelles concertations pour janvier et concluait que les « avancées » déjà obtenues ces deux derniers jours devaient « permettre une reprise du travail dans les entreprises de transport public ». De fait, la Cfdt et l’Unsa appelèrent à la trêve de la grève.
Mais à la Sncf comme à la Ratp, la base en décida autrement. Et c’est unis que les salariés non syndiqués et les salariés syndiqués à l’Unsa, à la Cfdt, à la CGT et à Solidaires poursuivirent la grève. Dans d’autres secteurs, comme la culture, la grève s’est poursuivie et se poursuit encore. En outre, de nouvelles raffineries ont voté la mise à l’arrêt de leur production. La solidarité avec les grévistes se renforce comme en témoigne la multiplication des caisses de grève et le montant des sommes récoltées (comme celle de la caisse Info’com CGT).
Tout cela montre la détermination des salariés à combattre Macron et son projet, et leur capacité à mettre en échec, au moins partiellement, la stratégie de division du gouvernement. »
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