A partir de 12h place Bahadourian (Lyon 3°), retrouvons nous d’abord pour partager un pique-nique citadin, au cours duquel nous pourrons échanger et s’informer sur la question des OGM et sur les risques de la biotechnologie en général.
Puis vers 13H30 nous partirons nous promener dans les rues et sur les places du quartier en « repiquant » des légumes et en semant des graines sur tous les « p’ti bouts de terre » : plates bandes délaissées, terrains en friche, squares publics à l’abandon... Si la météo le permet, nous terminerons la promenade par l’occupation d’une prairie en centre-ville.
concrète contre les OGM.
La création de ces multiples petits potagers sauvages sera notre manière de résister à l’emprise des biotechnologies :
- elle permet de sortir du rôle de simples consommateur-ices, d’échanger des savoir-faire et de retrouver petit à petit des possibilités d’autonomie alimentaire ;
- les semences plantées seront majoritairement non-brevetées et non-hybrides : leur prolifération permettra de sauvegarder des espèces illégales aux yeux de l’industrie (variétés que l’on peut resemer chaque année en laissant certaines des plantes « monter en graine ») ;
- c’est un message de solidarité avec tous-tes les paysan-nes en lutte : une façon de les sortir de l’isolement en montrant que d’autres se préoccupent de ces problèmes, un moyen de recréer des liens urbain-es- ruraux-ales.
- il est possible de retrouver des médications douces et alternatives à base de plantes et d’huiles essentielles : nous prévoyons de planter à cet effet un mini-arpent d’herbes vivaces, telles que sauge, thym, marjolaine...
Si la « guérilla jardinière » peut s’inscrire dans la durée et devenir un jeu plus quotidien, c’est aussi une excellente façon de se réapproprier un espace urbain réservé à la vente et à la circulation automobile, et de découvrir le plaisir de faire « pousser » d’excellents légumes gratuitement.
En effet, même si cette tentative d’agriculture urbaine peut paraître anecdotique ou insuffisante quant à l’enjeu de nourrir la population entière, de petites parcelles, pots ou toits bien entretenus peuvent produire des quantités parfois surprenantes [1].
Nous aimerions vraiment nous entendre avec des gens ou associations du quartier pour réfléchir ensemble à la manière dont il serait possible d’utiliser un terrain en friche pour en faire un potager urbain permanent [2] comme il en existe à Dijon, Grenoble, Toulouse ou Rennes.
Si ça vous intéresse, contactez nous : sslespaveslepotager(a)yahoo.fr et resistancesdelyon(a)no-log.org
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